Vingt-trois athlètes de cinq sports et représentant six pays ont été contrôlés positifs aux Jeux olympiques de Londres en 2012 selon les résultats de nouvelles analyses, a annoncé vendredi le Comité international olympique (CIO).
265 échantillons réanalysés. "De nouvelles analyses effectuées sur des échantillons 'A' de 23 athlètes dans cinq sports et représentant six Comités nationaux olympiques (CNO), lesquels avaient concouru aux Jeux olympiques de Londres 2012, présentaient des résultats anormaux", a annoncé le CIO. Au total, "265 échantillons sélectionnés des Jeux olympiques de Londres 2012 ont été réanalysés sur la base de la collecte d'informations débutée en août 2015", a ajouté le CIO précisant que "le programme de réanalyse était actuellement en cours" et que "davantage de résultats pourraient suivre dans les semaines à venir".
De nouveaux cas découverts aussi lors des JO de Pékin. Cette nouvelle annonce intervient une semaine après la révélation de 31 cas positifs aux JO de Pékin en 2008 à la suite de nouvelles analyses "de 454 échantillons", a précisé le CIO. Parmi les athlètes concernés par ces résultats positifs à Pékin figure la championne olympique russe de saut en hauteur, Anna Chicherova. Le CIO a également précisé que "dans l'intervalle, un échantillon supplémentaire de Pékin 2008 a présenté des résultats anormaux, résultats que le CIO suivra de près, en coopération avec la fédération internationale concernée".
Agir avant les JO de Rio. "Ces nouvelles analyses témoignent une nouvelle fois de notre détermination à lutter contre le dopage", déclare le président du CIO Thomas Bach dans un communiqué. "Nous souhaitons écarter les tricheurs des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. C'est pourquoi nous agissons rapidement. J'ai d'ores et déjà convoqué une commission disciplinaire, laquelle a tout pouvoir pour prendre toutes les décisions au nom du CIO." Ces réanalyses des échantillons de Pékin 2008 et Londres 2012 ont été effectuées en utilisant les méthodes scientifiques les plus récentes, a encore indiqué le CIO. Ces nouvelles analyses font suite au travail débuté en août 2015 de concert avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) et les fédérations internationales. "Elles sont principalement menées sur les athlètes qui pourraient participer aux Jeux Olympiques de Rio 2016", a encore indiqué le CIO. La Russie et le Kenya notamment sont dans l’œil du cyclone.