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Dopage mécanique : des contrôles par rayons-X contre les vélos à moteur

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le dopage mécanique revient régulièrement dans les discussions autour du cyclisme pro.
Le dopage mécanique revient régulièrement dans les discussions autour du cyclisme pro. © Jeff PACHOUD/AFP

L'Union cycliste internationale (UCI) va mettre en place dès ce week-end un plan contre la fraude technologique dans le cyclisme. 

La lutte contre le dopage mécanique s'intensifie. Pour démontrer que le peloton n'utilise pas de moteur dans ses vélos, l'Union cycliste international (UCI) met en place dès ce weekend un contrôle par rayons-X, dans le cadre d'un vaste plan de lutte contre la fraude technologique.

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Même s'il n'existe aucun cas avéré de présence de moteur dans un vélo d'un grand coureur actuel, l'UCI veut aller plus loin et répondre aux critiques sur la présumée absence de fiabilité de ses systèmes de contrôle utilisés jusqu'à maintenant.

Une priorité pour le nouveau président de l'UCI. Le Français David Lappartient, qui a succédé en septembre à l'Anglais Brian Cookson à la tête du cyclisme mondial, avait fait du combat contre le dopage technologique une des priorités de sa campagne électorale. Quatre mois plus tard, il passe à l'acte.

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"Le rôle de l'UCI, c'est de garantir la fiabilité du résultat, de protéger les athlètes mais aussi de les protéger contre de nombreuses rumeurs", a insisté David Lappartient à Genève, lors de la présentation de son plan d'action. "Nous souhaitons démontrer que nos coureurs n'utilisent pas de moteur. Le but est de démontrer qu'il n'y en a pas et que tout le monde se bat à armes égales", a-t-il ajouté.

Très peu de cas avérés. Un premier cas prouvé d'un vélo aidé par un moteur dissimulé, en janvier 2016 aux Mondiaux de cyclo-cross, avait valu à la Belge Femke Van den Driessche une suspension de six ans par l'UCI. En France, le premier cas avéré d'une telle fraude technologique a été détecté en octobre dernier lors d'une course amateur, sur un coureur de 43 ans.

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Par ailleurs, le parquet national financier (PNF) français a lancé des investigations sur des soupçons d'escroquerie et de corruption dans le cyclisme professionnel, notamment au moyen de moteurs dissimulés dans les vélos.