Les Américaines ont régalé. Après leur festival de buts face à la Thaïlande (13-0), les championnes du monde en titre ont cette fois largement dominé le Chili (3-0), dimanche soir dans un Parc des Princes annexé par leurs fans. Les États-Unis, impressionnantes, sont qualifiées pour les huitièmes de finale. Avant cela, les Suédoises ont également validé leur ticket pour le tour suivant en battant facilement la Thaïlande (5-1).
Les infos essentielles :
- Les États-Unis ont impressionné contre le Chili (3-0) et sont qualifiés pour les huitièmes
- La Suède s'est également qualifiée grâce à sa nette victoire contre la Thaïlande (5-1)
L'équipe du jour : les États-Unis, c'est du très, très lourd
Les championnes du monde en titre ont encore impressionné. Mardi, les Américaines avaient humilié les pauvres Thaïlandaises (13-0) pour leur entrée dans la compétition. Dimanche, les États-Unis n'ont certes pas marqué autant, mais leur victoire contre le Chili (3-0) a encore été écrasante, dans un Parc des Princes rempli par des milliers de fans des "US". Largement dominatrices, les Américaines auraient même pu l'emporter bien plus largement sans les exploits répétés de Christiane Endler, la gardienne chilienne. Carli Lloyd a inscrit un doublé (11e et 35e), alors que Julie Ertz a également marqué en première période (26e). Lloyd s'est même permise le luxe de rater un penalty, trop croisé, en fin de match (81e).
Mais peu importe, tant les Américaines ont étalé leur talent et leur classe, qui plus est sans leurs attaquantes stars Alex Morgan et Megan Rapinoe, laissées sur le banc. Les États-Unis sont, sans surprises, qualifiées pour les huitièmes de finale. Elles joueront la première place de leur groupe contre la Suède lors du dernier match de poule. Avant de peut-être retrouver les Bleues en quarts de finale...
La joueuse du jour : Christiane Endler, le mur du Chili
Le débat sur le niveau des gardiennes revient presque à chaque fois qu'on évoque le foot féminin. Pourtant, dimanche, c'est bien une gardienne qui a été la joueuse du match. Christiane Endler, le dernier rempart du Chili, a réalisé un match phénoménal, réalisant un nombre incalculable d'arrêts, surtout en deuxième période. Sans la joueuse du PSG, élue meilleure gardienne de Division 1 féminine cette saison, les Chiliennes auraient pu repartir avec les valises nettement plus remplies.
– 66’ – Endler sauve la baraque !
— Téléfoot (@telefoot_TF1) 16 juin 2019
La Chilienne est vraiment l’ultime rempart de la Roja !https://t.co/U9RHqdCc8Y
3 – 0 #USACHI#FIFAWWC à suivre en direct sur @TMCtv et @mytf1 !
La "promenade" du jour : la Suède sans problèmes en huitièmes
Avec une victoire pour son premier match dans la compétition (2-0 contre le Chili), l'équipe de Suède a validé sans soucis son ticket pour les huitièmes de finale en écrasant la Thaïlande (5-1), dimanche après-midi. Dans un stade de Nice très peu garni (à peine 10.000 spectateurs pour 37.000 places), les Scandinaves ont rapidement mené grâce à une tête sur corner de Linda Sembrant (6e), puis à un crochet et un tir de près de Kosovare Asllani (19e). Une frappe de mule de Fridolina Rolfo a porté le score à 3-0 juste avant la pause (42e), avant deux nouveaux buts en fin de match de Lina Hurtig (81e) et Elin Rubensson (90e+6 s.p.). Les Thaïlandaises, nettement en-dessous de leurs adversaires, ont tout de même sauvé l'honneur dans le temps additionnel par leur capitaine Kanjana Sung-Ngoen (90e+1).
Le chiffre du jour : un, deux, ou trois ?
Les chiffres devraient trotter dans la tête des Bleues, toute la journée de dimanche. Depuis la victoire de la Chine face à l'Afrique du Sud, jeudi, les Françaises sont assurées de se qualifier pour les huitièmes de finale en terminant, au pire, parmi les quatre "meilleures troisièmes" de la compétition. De quoi se relâcher, à la veille du dernier match de poules face au Nigéria ? Pas forcément : du classement des joueuses de Corinne Diacre dépendra leur futur adversaire. Si elles finissent premières - un match nul suffirait pour cela -, elles seront assurées de rencontrer un adversaire a priori plus faible.