Ils croiseraient en revanche les champions du monde danois dès les demi-finales s'ils cèdent leur première place dans leur groupe du tour principal lors de la dernière journée face à la Hongrie. En attendant, voilà l'équipe de France pour la cinquième fois consécutive dans le dernier carré d'un grand tournoi. Elle a toujours atteint au moins les demies depuis le naufrage de Trondheim, au premier tour de l'Euro-2020, qui avait coûté son poste de sélectionneur à Didier Dinart, remplacé par Guillaume Gille.
Encore invaincue en Allemagne, la bande de Nikola Karabatic (3/3 au tir lundi) a été poussée comme jamais depuis son arrivée outre-Rhin par des "Allez les Bleus" à l'accent allemand : le public de la Kölnarena comptait en effet sur une défaite de l'Autriche pour que l'Allemagne conserve la possibilité d'accéder au dernier carré.
Samir Bellahcene assure avec 15 arrêts
Des encouragements loin d'être superflus : même prévenus, les hommes de Guillaume Gille ont multiplié les imprécisions en première période, à l'image des trois ballons perdus par leur maître à jouer Nedim Remili ou des penalties manqués (3 au total). Au point d'être menés à la mi-temps (16-15) par les Autrichiens, qui avaient déjà tenu tête à la Croatie, l'Espagne ou encore l'Allemagne.
Titularisé pour la deuxième rencontre consécutive dans les cages françaises, Samir Bellahcene a encore assuré (15 arrêts, 36%). Moins de neuf mois après sa première sélection, l'ex-Dunkerquois prend ses aises dans le rôle de N.1 (58 minutes lundi) en l'absence sur blessure de Vincent Gérard.
Les autres enseignements de cette prestation, loin de la démonstration contre l'Islande (39-32), tiennent plutôt de la confirmation: meilleur marqueur français (35 buts), Dika Mem s'est mué en flotteur quand les Bleus ont tangué sur le Rhin. Le capitaine de Barcelone boucle le match avec 7 buts, comme son ex-compère en Catalogne, Ludovic Fabregas, qui affiche une réussite exceptionnelle dans la compétition (29/32).