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Euro : ce qu'il faut retenir de la victoire de l'Angleterre sur l'Allemagne

Julien Ricotta . 3 min
L'immense joie de Sterling, premier buteur anglais face à l'Allemagne.
L'immense joie de Sterling, premier buteur anglais face à l'Allemagne. © Frank Augstein / POOL / AFP

L'Angleterre a éliminé son grand rival allemand en huitièmes de finale de l'Euro (2-0) grâce à des buts de Raheem Sterling et Harry Kane dans le dernier quart d'heure. Les Anglais réussissent enfin à battre l'Allemagne, après des décennies de frustrations et de déceptions. 

Toute l'Angleterre rugit de plaisir ! Les "Three Lions" ont enfin réussi à éliminer l'Allemagne, leur grand rival, mardi en huitièmes de finale de l'Euro (2-0) dans une ambiance fantastique à Wembley, à Londres. Les Anglais ont fait la différence dans le dernier quart d'heure par Raheem Sterling, qui a ouvert le score à la 75e minute, avant qu'Harry Kane ne fasse le break à la 86e. L'Angleterre, qui n'avait plus battu son "meilleur ennemi" en match à élimination directe depuis la finale du Mondial 1966, affrontera en quarts de finale le vainqueur du huitième Suède-Ukraine, qui se dispute en soirée. 

Pour les Allemands, c'est au contraire une nouvelle désillusion après l'élimination au premier tour du Mondial 2018. Joachim Löw termine donc sa longue aventure à la tête de la Mannschaft sur un échec et laisse un immense chantier à son successeur, l'ancien entraîneur du Bayern Munich Hansi Flick. 

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Les joueurs : Sterling sur sa lancée, Kane enfin buteur 

Les Anglais n'ont pas volé leur qualification, avec un match mieux maîtrisé et davantage d'occasions que les Allemands. Mais ils ont dû attendre le dernier quart d'heure pour débloquer une rencontre plaisante mais tendue. C'est d'abord Raheem Sterling qui a profité d'un beau mouvement collectif et d'un centre en retrait parfait de Luke Shaw pour fusiller Manuel Neuer (75e, 1-0) et ouvrir le score. L'ailier de Manchester City, en grande forme depuis le début de l'Euro, en est désormais à trois buts depuis le début de la compétition. 

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Harry Kane, lui, a enfin débloqué son compteur. L'attaquant et capitaine anglais, qui était passé à côté de son premier tour, a conclu de la tête, à bout portant (86e, 2-0), un centre parfait de Jack Grealish, auteur d'une entrée en jeu fracassante. De quoi faire basculer Wembley dans le délire. 

Le raté : Thomas Müller avait l'égalisation au bout du pied

Les Allemands ont pourtant eu une énorme opportunité d'égaliser cinq minutes avant le but de Harry Kane. On jouait la 81e minute quand Kai Havertz a parfaitement lancé en profondeur Thomas Müller, qui a filé seul au but. Mais l'attaquant allemand a tiré juste à côté du poteau droit de Jordan Pickford (81e), alors qu'il n'avait plus qu'à conclure. L'Allemagne va forcément regretter cette énorme opportunité manquée, mais elle a affiché trop de lacunes depuis le début de l'Euro pour espérer un autre destin. 

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La statistique : la fin de la malédiction anglaise qui durait depuis... 1966 !

Les Anglais ont au contraire écrit une grande page de leur histoire récente. Car l'Allemagne n'est pas un adversaire comme un autre : depuis 1966 et la finale du Mondial remportée à Wembley (4-2 a.p.), les "Three Lions" n'ont plus réussi à battre la Mannschaft en match à élimination directe. Des décennies de frustrations et de désillusions, comme les défaites aux tirs au but en demi-finales du Mondial 1990 et de l'Euro 1996 (à Wembley), ont nourri une haine profonde des supporters anglais vis-à-vis de leurs homologues allemands. 

Mais il était écrit que cette jeune équipe d'Angleterre, portée par un effectif aussi riche que talentueux, pouvait enfin briser la malédiction. Mardi soir, des millions d'Anglais vont célébrer cette victoire et, sans doute, l'arroser à grands renforts de pintes de bière. 

La déception : nouvel échec pour l'Allemagne, triste fin pour Joachim Löw 

Pour l'Allemagne, c'est désormais l'heure de la gueule de bois. Les Allemands vivent un deuxième échec majeur de suite, après l'élimination au premier tour du Mondial 2018. Le sélectionneur Joachim Löw termine ainsi bien mal son long mandat, débuté en 2006 et au cours duquel il a remporté la Coupe du monde 2014, laissant une empreinte indélébile dans l'histoire de la Mannschaft. Mais les heures de gloire du foot allemand sont désormais lointaines. Son successeur, l'ancien coach du Bayern Munich Hansi Flick, va devoir entamer un immense travail de reconstruction en vue de la Coupe du monde 2022, au Qatar. La pression sera immense sur ses épaules, et sur celles de tous ses joueurs. 

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