Max Verstappen, leader au championnat du monde de Formule 1, a remporté samedi la course sprint du Grand Prix de Chine, cinquième manche de la saison sur vingt-quatre, disputée sur le tracé de Shanghai. Parti de la quatrième place sur la grille, le Néerlandais a devancé le septuple champion du monde Lewis Hamilton (Mercedes) et son coéquipier chez Red Bull, le Mexicain Sergio Pérez.
Hamilton, deuxième, acclamé
Sur le tracé chinois balayé par le vent, le poleman Lando Norris n'aura pas résisté bien longtemps à l'assaut de Lewis Hamilton (Mercedes) : deuxième sur la grille de départ, le septuple champion du monde a pris les commandes de cette course de 19 tours dès le premier virage tandis que Norris dégringolait à la septième place après être parti à la faute.
Chassé par Verstappen à la mi-course, Hamilton a finalement cédé la tête du sprint à l'ogre néerlandais. "C'est mon meilleur résultat depuis longtemps !", s'est tout de même réjoui Hamilton, acclamé par le public chinois. Le Britannique n'a plus remporté de GP depuis fin 2021. Les deux Ferrari, celle du Monégasque Charles Leclerc devant l'Espagnol Carlos Sainz complètent le Top 5 de la course. Le poleman Norris termine finalement sixième de cette course sprint, devant son coéquipier chez McLaren, l'Australien Oscar Piastri.
Qualifications pour le GP à suivre
Le double champion du monde Fernando Alonso (Aston Martin), troisième de la course à trois tours de la fin - mais sous la menace du trio Pérez-Leclerc-Sainz - a tout perdu après un contact avec Sainz pour la gain de la troisième place. L'Espagnol a dû abandonner. Les Français de chez Alpine Esteban Ocon et Pierre Gasly terminent hors des points, aux 13e et 15e places. Grâce à sa victoire, Verstappen récupère huit points supplémentaires au championnat et creuse l'écart avec son poursuivant Pérez. Quinze points séparent désormais le Néerlandais du Mexicain.
Le GP de Chine, de retour au calendrier de la F1 après cinq ans d'absence en raison de la pandémie de Covid-19, est la première des six manches de l'année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end. Ainsi, les pilotes n'ont effectué qu'une séance d'essais libres vendredi avant les qualifications qui ont déterminé la grille de la course sprint. Samedi après-midi, les pilotes disputeront les qualifications "classiques" (à partir de 9 heures, heure de Paris), qui détermineront la grille de départ du GP du dimanche.
Ferrari dans le rétro ?
Sur un circuit qui détériore beaucoup les gommes, réduisant ainsi l'adhérence, le patron de Red Bull disait avant le début du week-end s'attendre à ce que Ferrari "soit probablement [sa] concurrente la plus proche" puisque l'équipe italienne s'est montrée particulièrement performante sur ce type de surface par le passé.
"On part d'une feuille blanche parce qu'on n'est pas venu depuis cinq ans, on n'a donc jamais roulé avec les voitures avec effet de sol", datant de 2022, avait préféré tempérer le patron de Ferrari Frédéric Vasseur, interrogé vendredi par l'AFP. Réponse dimanche, à partir de 9 heures, heure de Paris.