Ancien président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez est désormais en pleine campagne pour la présidence de la Fédération française de football. Face à lui, l’actuel président Noël Le Graët fait figure de favori et pourrait être réélu pour un quatrième mandat. Alors que la campagne de Frédéric Thiriez battait son plein, une bévue est venue enrayer la mécanique : par un message sur les réseaux sociaux, le basketteur Tony Parker s’est offusqué de figurer sur une liste de soutiens à l’ex de la LFP, "sans [son] autorisation".
J’apprends avec surprise faire parti de la liste de soutien de Frédéric Thiriez à la présidence de la FFF via son site internet. Je démens fortement ces informations et je n’apprécie pas que l’on utilise mon image sans mon autorisation ! pic.twitter.com/6gojpn2f4Q
— Tony Parker (@tonyparker) February 11, 2021
La liste des soutiens de Frédéric Thiriez est longue. Elle va des anciens footballeurs – Luis Fernandez, Emmanuel Petit, Basile Boli, Jean-Pierre Papin – à des personnalités en dehors du monde du ballon rond - Gérard Depardieu, Kad Merad ou encore Soprano. Au micro d’Europe 1, le candidat reconnait "un ou deux petits couac". Le basketteur Tony Parker n’est pas le seul à avoir démenti : le tennisman Jo-Wilfried Tsonga et le coureur Ladji Doucouré se seraient aussi désengagé de la liste tout récemment, alors que leurs noms y figuraient depuis décembre. "Cela peut arriver quand on a affaire à une centaine de personnes qui manifestent leur soutien à ma démarche", justifie-t-il.
De simples "péripéties sur les réseaux sociaux"
Frédéric Thiriez assure s’être excusé auprès des intéressés et avoir corrigé cette bévue. Il s’étonne néanmoins du long délai entre la publication en ligne de cette liste et le retrait de ces personnalités. Selon lui, cette affaire n’est en tout cas pas de nature à décrédibiliser sa candidature. "On parle de péripéties sur les réseaux sociaux", balaye-t-il.
Insistant sur le fait que son équipe est uniquement constituée d'"amis", "entièrement bénévoles", il adresse une pique à son principal rival : "Je n’ai pas à mon service les 350 salariés de la Fédération qui préparent ma campagne." Une manière détourner de dénoncer l’utilisation par Noël Le Graët des moyens de la FFF pour les besoins de sa campagne.