Pendant que l’équipe de France s’apprête à affronter la Biélorussie pour son premier match de qualification au Mondial 2018, le rêve russe s’est déjà évanoui pour de nombreux pays. La phase éliminatoire a en effet déjà débuté depuis de longs mois sur les autres continents, pour tenter de décrocher une des 32 places qualificatives. De l’Afrique à l’Asie, en passant par l’Amérique du Nord, du Sud et l’Océanie, Europe 1 vous livre le mode d’emploi des qualifications pour le Mondial 2018.
- Afrique : seulement cinq élus
Pour les pays africains, se qualifier au Mondial est une aventure semée d’embûches. Sur les 53 équipes engagées, il n’en reste à l’heure actuelle plus que 20. Pour voir la Russie, c’est simple : il faut terminer premier d’un des cinq groupes de quatre, lors d’une formule aller-retour qui aura lieu d’octobre 2016 à novembre 2017.
Problème : plusieurs grandes équipes du continent n’ont vraiment pas, mais alors pas du tout été gâtées par le tirage au sort. Ainsi, le terrible groupe B a réuni l’Algérie, le Nigeria (tous deux 8e de finaliste du Mondial 2014), le Cameroun et la Zambie. Deux des trois poids lourds du foot africain ne verront donc pas la Russie.
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- Amérique du Nord et centrale : le Mexique et les Etats-Unis grands favoris
Pour se qualifier dans la zone Concacaf (Amérique du Nord et centrale), il faut terminer aux trois premières places du 5e et dernier tour. La formule : 6 équipes versées dans un seul groupe, selon une formule aller-retour, comme en championnat. Le 4e disputera lui un match de barrage contre une équipe de la zone Asie.
Pour l’heure, cinq équipes sont assurées de disputer cette dernière phase qualificative : les deux ogres de la zone, le Mexique et les Etats-Unis, ainsi que le Costa Rica, le Panama et Trinité-et-Tobago. Ce 5e tour se jouera de novembre 2016 à octobre 2017.
- Amérique du Sud : un seul groupe
En Amérique du Sud, pas de formule compliquée. Les 10 équipes du continent s’affrontent dans un seul groupe, selon la formule aller-retour. Les quatre premiers sont qualifiés directement, alors que le 5e affrontera en barrages une équipe issue de la zone Océanie. Après 7 journées (sur 14), l’Argentine est en tête du groupe, devant l’Uruguay, la Colombie, l’Equateur et le Brésil.
- Asie : quatre places assurées
Les équipes de la zone Asie disputent actuellement le 3e tour. Les 12 pays restants sont répartis en deux groupes de six, qui s’affrontent là aussi en formule aller-retour. Les deux premiers de ces deux groupes seront qualifiés directement pour la Russie. Les 3e, eux, se disputeront la place de barragiste contre une équipe de la zone Concacaf.
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- Europe : la peur du barrage
Les 52 équipes européennes, réparties dans sept groupes de six et deux groupes de cinq, ont commencé à s’affronter depuis la semaine dernière. L’enjeu : termine premier d’un des neufs groupes, pour se qualifier directement pour le Mondial. Les huit meilleurs deuxièmes disputeront eux les barrages, en duel aller-retour, pour arracher les quatre derniers tickets pour la Russie. On espère ne pas y retrouver les Bleus, comme en 2010 et 2014, histoire de s’épargner quelques (grosses) frayeurs…
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- Océanie : seul un exploit…
Pour les équipes de la petite zone Océanie, se qualifier pour le Mondial serait déjà un immense exploit. En effet, aucune place directe n’est assurée. Le vainqueur de la zone, qui ne sera connu qu’en octobre 2017 après un 3e tour de qualification, devra affronter le 5e de la zone Amérique du Sud. C’est peu dire que la Nouvelle-Zélande, grandissime favori de ces qualifications en Océanie, ne partira pas avec les faveurs des pronostics contre des équipes du rang du Chili, de l’Uruguay, de la Colombie ou de l’Equateur, potentiels 5e en Amérique du Sud. Alors, hormis un immense exploit...
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