Les Girondins de Bordeaux jouent leur avenir ce jeudi. Rétrogradés administrativement en National, soit en troisième division, Bordeaux espère toujours pouvoir évoluer en Ligue 2 de football la saison prochaine. Le club est auditionné cet après-midi par le Comité national olympique et sportif français, le CNOSF. Cela fait deux fois que les Girondins sont recalés par la Direction nationale du contrôle de gestion, la DNCG.
Pour Bordeaux, ce jeudi marque sans doute l'audience de la dernière chance. Mais le président des Girondins Gérard Lopez reste confiant. D'abord, il vient d'obtenir un jugement d'homologation de son plan de sauvetage. Le tribunal de commerce de Bordeaux estime que le club n'est pas en état de cessation des paiements et peut redémarrer en Ligue 2. Les Girondins ont réduit leur dette de 75% et 24 millions d'euros ont été placés sous séquestre.
200 salariés concernés
Enfin, le club est soutenu par de nombreuses personnalités, dont le maire de la ville, Pierre Hurmic. "Les Girondins, c'est aussi 200 salariés. Est-ce qu'un organisme comme la DNCG peut s'arroger le droit de dire du jour au lendemain : 'Écoutez, moi, je mets un terme à cette vie de salarié", demande-t-il. "Je pense qu'il faut tout tenter pour essayer d'infléchir la brutalité de cette décision", assure l'édile au micro d'Europe 1.
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Si le Comité national olympique et sportif français donne un avis favorable, Bordeaux ne sera pas pour autant assuré de jouer en Ligue 2 la saison prochaine. Il faudra attendre la décision finale du comité exécutif de la Fédération française de football. Auparavant, seuls deux clubs ont obtenu un jugement favorable après un passage devant le CNOSF : Nice et Lens.