Esteban Ocon remporte le Grand Prix de Hongrie ! Le jeune Français s'est imposé devant Sebastian Vettel et Lewis Hamilton pour s'adjuger sa première victoire en Formule 1, pour l'écurie française Alpine. Onze mois après le succès de Pierre Gasly à Monza, c'est une deuxième victoire tricolore dans un championnat du monde de F1 depuis 1996. Le début de course a été marqué par un accrochage important au premier virage avec Valterri Bottas, Charles Leclerc et Sergio Perez, trois prétendants à la victoire qui ont dû abandonner.
@OconEsteban remporte le #HungarianGP !
— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) August 1, 2021
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Ocon a résisté à la remontée d'Hamilton
Ocon, sorti 2e du chaos du premier virage après plusieurs accidents, a résisté aux assauts de l'expérimenté Sebastian Vettel (Aston Martin) pour remporter une victoire de prestige et devenir le 14e Français vainqueur en F1. Lewis Hamilton, un temps dernier, a réussi une incroyable remontée pour finir 3e et reprendre la tête du championnat à Max Verstappen (Red Bull), touché dans l'accident du premier tour et finalement 10e. Le Britannique a désormais six points d'avance sur le Néerlandais.
Le Normand offre également à son écurie française Alpine, le nouveau nom de Renault en F1, une première victoire depuis 2008 et le succès de Fernando Alonso au Japon. Ce GP de Hongrie entrera dans l'histoire des courses folles de Formule 1. Et comme Olivier Panis en 1996 à Monaco, comme Pierre Gasly en 2020 à Monza en Italie, c'est un Français qui a su profiter des circonstances. Le natif d'Evreux en Normandie aura attendu son 78e Grand Prix pour entrer dans le cercle fermé des vainqueurs en F1, désormais formé de 111 pilotes.
Une célébration à la hauteur de l'instant, peut-être unique dans la carrière d'un pilote
Il fallait voir sa longue silhouette, encore casquée, parcourir en courant la voie des stands, faire un "dab" devant le public, sauter comme un fou, profiter d'un bain de foule avec toute son équipe puis être porté par son équipier Alonso... C'était une célébration à la hauteur de l'instant, peut-être unique dans la carrière d'un pilote. "Quel moment, ça fait tellement du bien. On a eu des moments difficiles cette saison mais on a continué à travailler. Je ne sais pas quoi dire, c'est juste fantastique. C'est un travail d'équipe", a-t-il réagi avant de monter sur le podium.
Au moment de la deuxième Marseillaise en F1 en ce 21e siècle pour un pilote, Ocon avait à ses côtés onze titres de champion du monde : quatre pour Vettel (2e) et sept pour Hamilton (3e), qui ont tous les deux félicité Ocon.