C’est à Satory, siège de son département sport, que DS Automobiles a dévoilé sa nouvelle Formule E qui disputera le championnat l’an prochain. Europe 1 a pu découvrir en avant-première cette "Formule 1 tout électrique". Après huit saisons et deux générations de Formule E, le promoteur du championnat du monde de FE a annoncé l’arrivée d’une 3e génération.
Pour l’occasion, DS Automobiles a quitté son partenaire chinois, qui avait des soucis financiers, pour se marier avec Penske, célèbre nom du sport automobile américain.
Une FE plus légère, plus puissante et plus endurante
Sous le nom de DS Penske, l’écurie pourra une nouvelle fois compter sur l’un des plus anciens pilotes de FE, Jean-Éric Vergne, et elle a fait signer le champion du monde en titre, le Belge Stoffel Vandoorne. Avec sa livrée noire et or, cette FE attire l’œil. Elle est surtout plus légère, plus puissante, plus rapide que les générations précédentes. "Quand on disait il y a sept ou huit ans que ça allait être le futur, je pense qu’on est aujourd’hui dans le futur", estime Jean-Éric Vergne au micro d'Europe 1. "Donc dire qu’on est les pilotes du futur, ce n’est plus vraiment le cas. Il nous faudrait des voitures volantes ou à hydrogène !"
Une championne de la récupération d’énergie
Avec cette nouvelle génération de FE, la récupération d’énergie au freinage pour recharger la batterie atteint un niveau de performance inégalé. Nicolas Mauduit représente Penske au sein de l’écurie : "Lorsque l’on freine, on n’utilise pas de frein mécanique. C’est le moteur qui ralentit la voiture et en ralentissant la voiture, il récupère de l’énergie pour pouvoir recharger la batterie".
Comme le résume aussi Thomas Chevaucher, en charge du développement de la Formule E au sein du groupe Stellantis Motorsport (qui chapeaute, DS Performance) : "Une Formule E, c’est avant tout une championne de la récupération de l’énergie". Ce qui permet d’augmenter l’autonomie de la batterie. En course, plus de 40 % de l’énergie utilisée proviendra ainsi de la régénération au freinage grâce à un groupe motopropulseur à l’avant en plus du groupe arrière. Et c’est du jamais-vu, ces monoplaces électriques n’ont même plus de disques de frein à l’arrière !