Une deuxième victoire de suite dans la douleur. L'équipe de France a difficilement battu la Norvège (2-1), mercredi soir lors du deuxième match de poule de la Coupe du monde féminine, grâce à un penalty en fin de match transformé par Eugénie Le Sommer (72e). "L'animation offensive a été assez pauvre", a estimé le journaliste Arnaud Hermant, invité du débrief de la rencontre sur Europe 1. "C'était évident que ce ne serait pas porte ouverte comme contre la Corée du Sud (victoire 4-0). Mais l'animation offensive a été assez pauvre. Il n'y avait pas beaucoup de surnombre quand on attaquait en première période, ça a été mieux en seconde", a analysé le journaliste de L'Équipe.
"Il faudra faire un peu comme l'équipe de France de Didier Deschamps"
"Clairement, l'axe de travail sur les prochains matches, surtout pour ceux à élimination directe, ce sera cette capacité à se créer des occasions, à être dangereuses et à faire mal dans le dernier geste. C'est là que ça va se jouer, car défensivement elles n'ont pas été en danger", a poursuivi Arnaud Hermant, avant de dresser un parallèle avec l'équipe de France de Didier Deschamps, vainqueur de la Coupe du monde l'été dernier. "Il faudra faire un peu comme l'équipe de France de Didier Deschamps. C'est-à-dire ne pas forcément avoir énormément d'occasions, mais être tranchant quand on en a une ou deux, pour se mettre à l'abri et se mettre dans de bonnes conditions".
Avec six points en deux rencontres de poule, l'équipe de France a fait un grand pas vers la qualification pour les huitièmes de finale. Le dernier match de groupe aura lieu lundi prochain face au Nigeria.