Ils étaient quelque 28.000 spectateurs réunis samedi au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq pour voir les Bleus poursuivre leur sans-faute dans leur Mondial de handball organisé à domicile. Après un premier tour parfait, l'équipe de France a dominé l'Islande (31-25) devant une affluence record en huitième de finale. Jamais un match d'un Mondial de handball n'avait réuni autant de spectateurs (28.010 selon le décompte officiel). En quête d'un sixième trophée planétaire (après 1995, 2001, 2009, 2011 et 2015), les Bleus affronteront la Suède ou le Belarus, mardi dans la métropole lilloise, pour une place dans le dernier carré.
Convertie en Arena, l'impressionnante enceinte était quasiment comble. De quoi participer à pousser les Bleus vers le succès, après un début de match compliqué. Le précédent record de fréquentation datait de 1999. Au Caire, la Suède avait battu la Russie (25-24) devant environ 25.000 spectateurs.
Le rythme de la Marseillaise n'est pas le même aux quatre coins du @StadePM, mais qu'importe! Seul les encouragements comptent. #FRAISLpic.twitter.com/ZwGdb1R4mc
— France Handball 2017 (@Hand2017) 21 janvier 2017
Entame difficile, excellence au retour des vestiaires. L'Islande ne représentait pourtant pas une grande menace. Orpheline de son stratège Aron Palmarsson, blessé à une hanche, elle n'avait remporté qu'un match de poule, face à la modeste sélection angolaise. Son niveau semblait bien loin de celui des Jeux de Pékin en 2008, lorsqu'elle avait atteint pour la première fois la finale d'une grande compétition... face à des Français intraitables (28-23). Mais elle a posé de gros problèmes aux Bleus en première mi-temps. Même l'insubmersible gardien Thierry Omeyer n'était pas dans son assiette - 5 arrêts à 29% de réussite - et la France n'avait qu'un court avantage à la pause (14-13).
Les Français prenaient définitivement la mesure des Islandais grâce à un départ canon (5 buts à 1) au retour des vestiaires (19-14). Il y avait davantage de vitesse et de variété sur les attaques placées. Karabatic faisait front tandis que Remili retrouvait de l'efficacité de loin. Le jeune Fabregas - élu homme du match - redevenait impeccable au pivot. L'écart gonflait grâce à Guigou (23-16). L'imposant arrière droit Runar Karason, l'un des plus dangereux islandais, maintenant le suspense (25-22) à moins de dix minutes de la fin. Mais trois buts de Daniel Narcisse dans le "money time" ont scelléle succès tricolore.