Une journée presque parfaite. Vendredi, la délégation tricolore a ajouté six médailles à son compteur, dont trois en or : Teddy Riner et Emilie Andéol en judo, ainsi que le duo Jérémie Azou-Pierre Houin en aviron. Les fleurettistes français et Jean-Charles Valladont au tir à l'arc ont eux décroché l’argent, tout comme Florent Manaudou, frustré de perdre son titre pour un malheureux centième. Retour sur ces 24 heures remplies d’émotion pour le clan tricolore, qui totalise désormais 17 médailles.
10h50 (15h50 heure française) : Azou/Houin en or
Jérémie Azou et Pierre Houin sont sacrés champions olympiques en deux de couple poids légers, devant l'Irlande et la Norvège. La première médaille d'or olympique de l'aviron français depuis 2004 : tout simplement colossal !
17h (22h) : l'argent pour Jean-Charles Valladont
L'archer français a cédé en finale de l'épreuve individuelle contre le Sud-Coréen Ku Bon-chan, numéro 2 mondial (7-3). Reste que le parcours de Jean-Charles Valladont a forcé le respect.
17h05 (22h10) : Emilie Andéol en or !
La judoka est sacrée championne olympique en +78 kg après sa victoire en finale contre la tenante du titre, la Cubaine Idalys Ortiz. C'est le premier titre du judo français à Rio, le premier également de l'histoire du judo tricolore dans cette catégorie. On comprend mieux les larmes de joie d’Emilie Andéol !
17h40 (22h40) : Riner, ce titan
La star du judo français conserve son titre olympique des +100 kg en battant en finale le Japonais Hisayoshi Harasawa aux pénalités. Il égale le mythe David Douillet et devient, sans conteste, le plus grand judoka de tous les temps. Une légende vivante.
19h40 (0h40) : pour le fleuret, des regrets en argent
Ils ont touché l’or du doigt. Longtemps en tête de la finale du fleuret par équipes, les Français ont fini par s’écrouler sur la fin. Les Russes, menés 35-30, ont totalement renversé la situation pour s’imposer 45 touches à 41. La deuxième place est malgré tout belle pour les fleurettistes.
22h50 (3h50) : Manaudou, pari perdu
La journée aurait pu, aurait même dû se finir en apothéose. Mais en sport, rien n’est jamais écrit d’avance. Florent Manaudou en a fait l’amère expérience, cédant son titre olympique du 50 m nage libre pour un tout petit centième. De l’argent, oui, mais pas le métal attendu.