Elle était venu au Brésil avec de grandes ambitions, avec des rêves dorés. Elle quitte finalement le tournoi olympique dès les phases de poules. Dos au mur avant son dernier match face au Brésil, la "Team Yavbou" a perdu face au Brésil (3-1) dans une ambiance complètement folle. La déception est énorme pour les volleyeurs français.
Digne d'une finale. Les Bleus ont livré un gros match contre le pays organisateur, qui jouait lui aussi sa survie dans ce match digne d'une finale. Ils ont poussé les Brésiliens au bord de la rupture, mais ce sont eux qui ont fini par craquer dans une magnifique ambiance. Ils menaient encore 23 à 21 dans le quatrième set avant d'encaisser les quatre derniers points et de perdre le match 3-1 (25-22, 22-25, 25-20, 25-23). "C'est les Jeux ça! Faire un gros match, ça ne suffit pas", a dit Earvin Ngapeth, encore époustouflant à l'attaque (16 points), comme Antonin Rouzier (16 points).
L'Italie n'a pas joué le jeu. Les Brésiliens s'étaient mis dans le pétrin après avoir perdu deux matches contre les Etats-Unis et l'Italie, exactement comme les Français, et devaient gagner pour éviter une sortie qui aurait été un tremblement de terre. Juste avant d'entrer sur le terrain, les deux équipes avaient vu, impuissants, l'Italie perdre sans jouer ou presque contre le Canada, 3 à 1, envoyant ces derniers en quarts de finale. En s'inclinant, la Nazionale était sûre de se débarrasser d'un rival pour le podium, le perdant de France-Brésil... Si l'Italie avait gagné 3 à 0, la France aurait été qualifiée avant même de jouer. "Les Italiens n'ont pas joué le jeu. Je les connais, je joue avec eux, je sais comment ils sont, je ne suis pas du tout étonné, on l'avait prévu", a regretté Ngapeth, qui porte le maillot de Modène.