"Je suis dans la joie et la bonne humeur. Pour moi, c'est tellement un plaisir qu'il n'y a pas de stress. Il n'y a que de la joie et de la bonne énergie." A quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques (JO) de Tokyo, au Japon, Clarisse Agbegnenou nage dans le bonheur. Ce vendredi, la judokate portera le drapeau tricolore avec l'autre porte-drapeau, le gymnaste Samir Aït Saïd, en tête de l'équipe de France olympique. "Je suis tellement honorée et contente", confie la talentueuse sportive sur Europe 1.
"Ça va être un moment privilégié"
"J'ai tellement hâte d'y être, de défiler... On va partager cette expérience, nous, les athlètes, parce que pour le coup il n'y aura personne dans les gradins et dans les tribunes. On va pouvoir vraiment rigoler avec Samir et apprendre à se connaître encore mieux avec les autres sports. Pour nous, ça va être un moment privilégié", poursuit-elle.
Favorite de sa discipline, la sportive regrette quelque peu le huis clos imposé pour la compétition. "C'est toujours triste, on aurait préféré les faire avec du public. Moi, j'étais à la cérémonie d'ouverture à Rio (au JO en 2016, ndlr), donc je sais que c'était magnifique", se souvient-elle. Mais pour elle, pas question de s'apitoyer sur son sort. "On va en profiter à fond. En tout cas, moi, je profiterai à fond."
"Je vois un bon état d'esprit"
La judokate assure que la délégation française partage son enthousiasme. "Il y a encore quelques mois, ils (les organisateurs) disaient que ça pouvait être annulé. Ça fait cinq ans que l'on s'entraîne pour faire les Jeux. On n'attend que ça, donc c'est une satisfaction d'y être." "Tout le monde est à fond. Je vois un bon état d'esprit."
A titre personnel, Clarisse Agbegnenou aura pour objectif de remporter la médaille d'or. En 2016 aux JO de Rio, elle avait été battue en finale. "J'irai chercher la plus belle des médailles, celle qui me manque. Je vais la ramener."