La France, qui a surpassé les candidatures de la Suède et de la Suisse, est désormais seule en lice pour accueillir les Jeux d'hiver dans les Alpes en 2030. C'est notamment grâce à ses infrastructures déjà existantes et donc moins polluantes que cette candidature a pris les devants. Prenons l'exemple des pistes de Courchevel et Méribel qui ont reçu les Championnats du monde de ski alpin en 2022 et font partie des plus prestigieuses au monde.
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Une patinoire prévue à Nice
Les épreuves de luge, de skeleton et de bobsleigh devraient-elles se dérouler sur la piste de La Plagne, construite pour les Jeux olympiques de 1992 à Albertville. Un équipement très coûteux est donc déjà disponible, qui a fait pencher la balance en faveur de la France selon Perrine Pelen, championne du monde de slalom en 1985.
"Ce sont des infrastructures qui ont existé pour 92. Par exemple, la piste de bob, c'est celle qui a été utilisée pour les Jeux olympiques d'Albertville. Ces infrastructures ont accueilli régulièrement des compétitions, ce qui fait que ce sont des équipements qui sont totalement aux normes et qui placent la France dans les meilleures conditions pour être choisies pour accueillir ces Jeux olympiques".
Seul équipement encore manquant, la patinoire qui permettra d'accueillir le patinage, le curling et le hockey. Elle devrait voir le jour à Nice dans les prochaines années. Les autres épreuves seront réparties sur toutes les Alpes, avec notamment du biathlon au Grand-Bornand et du ski et snowboard acrobatique sur les pistes de Serre-Chevalier.