L'Olympiade de Clarisse Agbegnenou n'aura pas été un long fleuve tranquille. 11 mois seulement après son titre acquis à Tokyo, elle donne naissance à une petite Athéna, référence évidente à sa quête olympique. S'en suit une course contre-la-montre. Deux ans pour être prête pour Paris 2024.
"Athéna, c'est mon moteur"
Un défi fou que la sextuple championne du monde est sur le point de réussir : "Ce serait juste exceptionnel, ce serait merveilleux, beau, magique", confie la judoka. "Tout ce qui s'est passé et tout le travail que j'ai pu avoir. Le fait d'avoir un enfant et une pause dans ma carrière, bah 'finger in the nose', non, c'est pas vrai", s'amuse la star du judo français.
>> À ÉCOUTER - Judo : le dojo des jeux s’est encore enflammé avec deux nouvelles médailles pour les Français
"Tous les moments difficiles que j'ai pu avoir depuis deux ans, je me dis que c'est juste un aboutissement, c'est le travail et je serai très fière". Elles sont désormais deux dans cette aventure. Clarisse, mais aussi Athéna qui la suite partout. La judoka a même obtenu une dérogation du Comité olympique français pour pouvoir dormir avec sa fille, la veille de la compétition : "Athéna, c'est mon moteur. J'ai envie d'avoir cette belle médaille d'or et de lui mettre autour du cou parce qu'elle va le mériter autant que moi".
Et la petite fille sera bien là, ce mardi, au bord du tatami, pour encourager sa championne de maman et décrocher donc sa première médaille olympique