Karine Lemarchand attaque son ex-compagnon Lilian Thuram en diffamation

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avec AFP , modifié à
GUERRE DES EX - Karine Le Marchand attaque en diffamation son ex-compagnon Lilian Thuram. Ils se retrouvent vendredi au palais de justice.

Ils se sont déchirés dans la presse et se retrouvent vendredi au palais de justice : l'animatrice de télévision Karine Le Marchand poursuit en diffamation son ex-compagnon, l'ancien champion du monde de football Lilian Thuram.

Des menaces de l'animatrice ? "Karine Le Marchand estime qu'elle a été diffamée par les propos tenus par M. Thuram sur Canal+" en 2013 et "demandera un euro de dommages et intérêt", a indiqué Me Jean Ennocchi, l'avocat de l'animatrice. Invité du "Grand Journal" jeudi 17 octobre 2013, le footballeur retraité avait affirmé qu'après leur séparation, début septembre, Karine Le Marchand lui avait demandé "une compensation" pour "les années passées ensemble", ce qu'il avait refusé. Depuis, selon lui, l'animatrice n'aurait eu de cesse de le menacer : "J'ai dit non. Elle m'a envoyé un texto, m'a expliqué qu'elle allait me détruire, détruire mon image. Ces paroles ont été prononcées le 3 septembre, le 3 au soir elle a déposé une plainte (pour violences conjugales, ndlr) et le 4, je suis convoqué par la police".

Des accusations infondées ? Lilian Thuram avait montré à l'écran un SMS envoyé selon lui par son ex-compagne, attestant de ces menaces. "Je n'ai jamais été violent avec Karine Le Marchand, (...) ni avec aucune femme", avait-il assuré. "En disant cela, il vient dire que la plainte déposée par ma cliente était fantaisiste, qu'elle l'a calomnié, ce qui est parfaitement diffamatoire", a affirmé Me Ennocchi.

Karine Le Marchand avait retiré sa plainte contre Lilian Thuram, qu'elle accusait de violences conjugales à son encontre, une dizaine de jours après son dépôt. Ce retrait n'éteignant pas l'action publique, le footballeur retraité avait écopé d'un rappel à la loi.

"Lamentable". "Lilian Thuram n'a fait qu'exprimer son opinion. Ces poursuites sont sans fondement, c'est lamentable d'en arriver là", a affirmé son avocate Emmanuelle Kneusé, expliquant que si Thuram s'était exprimé "publiquement pour la première fois le 17 octobre, pour se défendre", c'est que le "déchaînement médiatique commençait à porter préjudice à sa fondation" Lilian Thuram-Education contre le racisme, créée en 2008.