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Axel May // Crédit photo : Benjamin Sellier – Wind4production , modifié à
A bord de "Bureau Vallée" , Louis Burton fait partie des favoris de la célèbre course autour du monde qui s’élance dimanche des Sables d’Olonne. Troisième de la précédente édition, le Malouin s’est préparé comme jamais pour aller au bout de ses ambitions.

Ne rien laisser au hasard. Une équipe médicale de huit personnes a accompagné Louis Burton durant la préparation : médecin, kiné ou encore diététicien. Le skipper de 39 ans a même suivi un entrainement avec le Raid. "On vous dit de venir avec une paire de baskets, un short, un t-shirt pour faire du sport, et puis quand vous arrivez dans la salle de briefing, on vous dit 'les affaires de sport, tu peux les laisser là', on vous file une combinaison, un gilet pare-balles, des armes d'entraînement."

Un équipement qui laissait présager une journée plus que particulière pour le skipper. "Il y a cinq mecs qui nous sont tombés dessus, qui nous ont désarmés, fauchés et mis dans des caves. Il n’y a eu que des moments qui n’étaient pas anticipables", raconte-t-il, comme une simulation de prise d’otage.

"Si on se fait mal, on est on danger de mort"

A travers cette préparation avec les policiers d’élite, le marin de Saint-Malo s’est confronté à l’imprévu. Car durant le Vendée Globe, les (mauvaises) surprises ne manqueront pas. Caprices de la météo, soucis technique ou pire, chavirage. Tout est possible. Sur ces voiliers toujours plus rapides, les chocs sont aussi plus violents lorsque le bateau tape une vague. Louis Burton a donc fait en sorte de limiter au maximum les risques. Car, explique-t-il, quand "on est tout seul dans le Grand Sud, si on se fait mal, on est on danger de mort".