Le président de Lyon Jean-Michel Aulas, qui a retweeté une vidéo montrant un kangourou se touchant les parties génitales pour ironiser sur le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi, s'est "excusé" mardi auprès de ceux qui ont été "choqués" mais ne "regrette pas" ce geste qu'il met sur le compte de l'humour.
Il avoue avoir été "écroulé de rire". Hyperactif sur Twitter, le président de l'OL a affirmé s'être "écroulé de rire" en consultant ce tweet, au point selon lui de confondre la mention "retweeter" (qui publie le tweet sur sa propre timeline) et "j'aime", qui permet de garder en mémoire ses publications préférées.
Or le tweet en question, publié sur un autre compte et retiré depuis de celui de Jean-Michel Aulas, montrait un kangourou se touchant les parties génitales avec la mention "Nasser et le Fair-Play Financier". Manière d'ironiser sur les énormes indemnités de transfert que le PSG a déboursé ou s'apprête à débourser cet été, pour faire venir le Brésilien Neymar et bientôt l'international français Kylian Mbappé.
Nasser et le Fair-Play Financier pic.twitter.com/wICBKknjX7
— Fernando Chachalana (@NandoChachalana) 27 août 2017
"C'est ce qui se passe dans la vraie vie". "Ceux qui ne comprennent pas l'humour de ce tweet qui est quand même formidable... C'est vrai quand même que c'est ce qui se passe dans la vraie vie. Si ça a choqué, je m'en excuse auprès des âmes qui ne sont pas choquées par les flots d'insultes que je reçois tout au long de la journée mais qui sont choqués par quelque chose d'humoristique", a poursuivi "JMA", en marge de la présentation de la dernière recrue de l'OL, le milieu espagnol Pape Cheikh Diop.
"Je suis quelqu'un de tourné vers la jeunesse et qui trouve marrant un certain nombre de choses. Je ne regrette pas. Je regrette seulement d'avoir fait de la peine à des gens qui ne méritaient pas d'avoir de la peine", a-t-il encore assuré. À de multiples reprises, le président de l'OL a fait connaître sa désapprobation quant à la politique sportive du PSG cet été, accusé d'entraîner une "dérégulation totale" du mercato en faisant grimper les montants des indemnités de transfert et des salaires demandés par les clubs et les joueurs.