Les Brestois, actuellement troisièmes de Ligue 1, ont beau réaliser la meilleure saison de leur histoire, ils gardent les pieds sur terre avant d'affronter le leader incontesté, le Paris Saint-Germain, ce dimanche soir à 20h45. Un choc inattendu en clôture de la 19e journée du championnat de France, entre le PSG et Brest qui pour l'occasion, a privilégié le rail plutôt que l'avion pour se rendre dans la capitale.
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Les joueurs du coach Éric Roy ont opté pour ce type de déplacement pour des raisons écologiques et financières. De la pointe du Finistère jusqu'à Paris, il faut compter 3h30 de trajet. En Ligue 1, les Rouge et Blanc se déplacent également à la vitesse d'un TGV : les Bretons restent sur neuf matches sans défaite.
"Pas de pression à avoir", souligne le coach brestois
Leur meilleur joueur, le milieu offensif Pierre Lees-Melou, convoité par le Stade Rennais, n'a pas été vendu cet hiver, une preuve des ambitions des Brestois. Si le PSG, vainqueur sur le fil au match aller (3-2) est favori, l'entraîneur Éric Roy aborde ce match au Parc des Princes sans complexe et sans pression. "Il n'y a pas de pression à avoir. C'est plutôt un privilège de se déplacer au Parc avec 34 points en 18 journées", souligne-t-il en conférence de presse.
Le tacticien breton a envie que son groupe "croque dans ce match à pleines dents. En tout cas, il y aura la volonté d'être acteurs de ce match quoi qu'il arrive", assure Éric Roy. Et pour devenir l'égal des figures du club brestois des années 1980-1990, à l'image de Bernard Lama, David Ginola ou encore Paul Le Guen, les actuels joueurs du Stade Brestois emmenés par leur capitaine Brendan Chardonnet espèrent vaincre le PSG pour la première fois depuis 1985, soit quasiment 40 ans.