La rencontre Nice-Marseille a été interrompue pour deux banderoles et des chants à caractère homophobe, mercredi à l'Allianz Riviera, en match de la 4e journée de Ligue 1, mercredi, dans un contexte de lutte contre ces comportements en tribunes. La rencontre a repris quelque dix minutes plus tard.
L'arbitre Clément Turpin a interrompu le match à la 28e minute, après plusieurs alertes du speaker. À partir de la 17e minute, les ultras de la Populaire Sud (ex-Brigade Sud), on commencé à entonner le chant: "Les Marseillais c'est des pé...", suivi de : "La Ligue, on t'enc...". Le speaker a fait une annonce à la 22e minute: "Nous vous demandons de cesser ces propos injurieux, sans quoi le match sera interrompu". Il est encore intervenu à la 25e minute, l'arbitre a parlé aux capitaines, Dante (Nice) et Steve Mandanda (Marseille).
« Bienvenue au groupe Ineos: à Nice aussi on aime la pédale! » ça joue (pour l’instant) #OGCNOMpic.twitter.com/zGcNEzUO23
— Mathieu Grégoire (@Serguei) August 28, 2019
Acte 2 : « LFP/instance : des parcages plein pour des stades plus gay ». Cette fois, ça ne joue plus #OGCNOMpic.twitter.com/VM6BPurPcO
— Mathieu Grégoire (@Serguei) August 28, 2019
Plusieurs matches ont été interrompus ces dernières semaines
Deux banderoles ont par ailleurs été déployées dans les tribunes, sur lesquelles on pouvait lire: "LFP/Instance : des parcages pleins pour des stades plus gay", et "Bienvenue au groupe Ineos (qui vient de racheter le club, ndlr): à Nice aussi on aime la pédale !" Les joueurs ont regagné les vestiaires sous le chant : "La Ligue, on t'enc...".
Mercredi soir, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) devait juger 18 cas de chants ou banderoles homophobes dans les tribunes de ses championnats professionnels, la L1 et la L2. Le 16 août, Nancy-Le Mans, en L2, avait été arrêté quelques minutes. L week-end dernier, Brest-Reims et Monaco-Nîmes avaient également été brièvement arrêtés.