Et de deux défaites pour le Paris Saint-Germain. Après le quasi-sans-faute de la saison passée, les Parisiens connaissent un début d'exercice beaucoup plus délicat cet automne. Vendredi, trois semaines après un premier revers cinglant à Monaco, c'est Toulouse qui est venu à bout des hommes d'Unai Emery (2-0) en ouverture de la 7e journée du championnat. Yann Bodiger a ouvert le score sur pénalty (47e) avant de voir Jimmy Durmaz profiter d'une erreur de Thiago Motta pour mettre les Violets à l'abri (80e). Le TFC de Pascal Dupraz en profite pour rejoindre l'OGC Nice au sommet de la Ligue 1, avec 14 points.
Toulouse c'est la Champions League, Toulouse c'est la Champions League, papapapa! Victoire du Téfécé!! L'effet #TowinFC
— Toulouse FC Officiel (@ToulouseFC) 23 septembre 2016
2-0 #TFCPSG
Le PSG stagne lui une longueur plus loin et s'expose au retour de nombreux poursuivants ce week-end. Les deux larges succès sur Caen (0-6) et Dijon (3-0) semblaient pourtant avoir relancé le club, avec un Edinson Cavani de nouveau en verve. Éclaircie de courte durée. Alors que l'affaire Ben Arfa embrume le ciel parisien, une réaction est vivement attendue en milieu de semaine, en déplacement sur le terrain des Bulgares de Ludogorets. D'autant que le club a également égaré des points en Ligue des champions, avec un premier match nul contre Arsenal.
Cavani maladroit, Aurier coupable. L'opposition toulousaine, malgré le bon début de saison des hommes de Pascal Dupraz, ne semblait pas de nature à bousculer les Parisiens. Mais les joueurs d'Unai Emery sont retombés dans des travers qui les ont parfois plombés sous l'ère Laurent Blanc : une possession du ballon écrasante mais stérile, une inefficacité criante incarnée par Edinson Cavani et une belle boulette de Serge Aurier pour ouvrir la porte à ses anciens partenaires toulousains.
Fébrile tout au long des 47 minutes qu'il a passé sur le terrain, le latéral droit du Paris Saint-Germain s'est rendu coupable d'un tirage de maillot sur Ola Toivonen dans la surface de réparation. L'arbitre indique un pénalty logique, et sort un deuxième carton jaune à l'adresse d'Aurier, qui laisse ses partenaires à 10 pour l'ensemble de la seconde période. Yann Bodiger, lui, n'a pas tremblé pour transformer le penalty. Pas plus que le jeune Alban Lafont, impérial dans son but et auteur notamment d'une parade extrêmement spectaculaire pour éviter l'ouverture du score de Cavani (29e).