Tout n’a pas été parfait, mais la qualification n’en est que plus belle. Le PSG a validé, dans la douleur et après un match d’une grande intensité, son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, grâce à sa victoire sur la pelouse de Chelsea (2-1), mercredi soir. Les Parisiens, déjà vainqueurs à l’aller (2-1), ont pu compter sur un grand Zlatan Ibrahimovic, passeur décisif pour Rabiot (16e) puis buteur (67e), pour remporter ce huitième de finale retour. Mais que ce fut compliqué pour le PSG d’éliminer, comme l’an dernier et au même stade de la compétition, ce Chelsea-là.
Une première période contrastée. Comme on pouvait s’y attendre, les "Blues" ont offert une rude opposition, mettant énormément d’intensité dans le pressing et profitant des moindres opportunités de contre. La première demi-heure avait pourtant été à l’avantage du PSG. Chelsea s’est créé d’entrée une grosse occasion sur une frappe de Diego Costa, repoussée par Kevin Trapp (3e), mais Di Maria a immédiatement répliqué pour le PSG (6e). Les Parisiens ont concrétisé leur bonne entame de match par un but d’Adrien Rabiot, idéalement servi par Zlatan Ibrahimovic (16e).
Pourtant, le PSG a baissé de pied peu avant la demi-heure de jeu. Symbole des difficultés parisiennes : Thiago Motta. Le milieu de terrain italien, pilier de l’entrejeu, s’est rendu coupable d’une perte de balle inhabituelle sur l’égalisation de Chelsea. Diego Costa a exploité l’erreur de Motta pour crucifier Trapp (1-1), à la 27e minute. Mais le PSG a continué à jouer avec le feu. Les Anglais ont en effet profité des absences techniques de leurs adversaires pour mettre une énorme pression en fin de première période et se procurer plusieurs grosses occasions.
Zlatan décisif. Le scénario s’est poursuivi en début de deuxième période. Chelsea a continué à harceler le milieu de terrain parisien, pas toujours au rendez-vous mardi soir, pour tenter d’arracher les prolongations. Mais la rencontre a basculé à l’heure de jeu. Premier coup dur pour Chelsea : Diego Costa, son diabolique (et excellent) attaquant, a été remplacé sur blessure (60e).
Le PSG en a alors profité pour définitivement assommer les Anglais. Thiago Motta s’est racheté en lançant d’une passe sublime Angel Di Maria, qui a centré immédiatement pour Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois, critiqué pour ses absences dans les sommets de Ligue des champions, a propulsé le cuir au fond (67e) et envoyé les Parisiens au paradis. Oui, Zlatan peut être décisif dans les grands matchs. Le PSG aura encore besoin de lui, dès les quarts de finale.