On ne sait pas si c'est un message adressé à l'Europe mais en tout cas, c'est un sacré carton que le PSG a signé mercredi soir face au Celtic Glasgow, lors de la 5ème et avant-dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des champions. 7 buts à 1. Oui, ce genre de scores n'est plus seulement l'apanage du Barça ou du Real Madrid. Mieux, le PSG, avec ses 24 buts inscrits en cinq matches, est devenu l'attaque la plus prolifique de l'histoire de la Ligue des champions lors de la phase de groupes, avant même la dernière journée, dans deux semaines. Un parcours fabuleux, dans les pas d'une ligne d'attaque "MCN" (Mbappé-Cavani-Neymar) qui a encore fait des merveilles mercredi soir. Le Bayern s'étant imposé à Anderlecht (2-1 avec un but victorieux inscrit par Corentin Tolisso), le PSG, déjà qualifié pour les huitièmes de finale, devra assurer la première place du groupe le 5 décembre prochain. Il lui faudra pour cela ne pas perdre par quatre buts d'écart, ce qui relève du possible quand même...
Un Neymar à réaction. Mercredi soir, on a pourtant cru un (court) instant que la machine parisienne pouvait s'enrayer. Le temps pour l'un des enfants du club, Moussa Dembélé, formé au PSG, d'ouvrir le score pour le Celtic sur une combinaison d'école sur corner (0-1, 1re). Le premier but concédé par Alphonse Areola dans la compétition. Mais les Écossais n'ont mené que huit minutes, le temps pour Neymar de mettre le turbo. Le Brésilien, au coeur des débats cette semaine (Est-il heureux à Paris ? Est-il plus essentiel que Cavani ?) a répondu sur le pré avec une envie qui n'avait pas grand-chose à voir avec ses dernières sorties (on parle de celles sur le terrain). D'emblée concerné, il a multiplié les appels et les prises de balle tranchantes. Et c'est fort logiquement lui qui a égalisé, dès le 9e minute sur un tir croisé dans la surface. Pas rassasié, il a remis ça moins d'un quart d'heure plus tard, sur une phase de jeu étrangement similaire (2-1, 22e).
Neymar donne l'avantage au PSG :
La "MCN" en scène. Les autres membres du trio d'attaque, Cavani et Mbappé, pouvaient alors entrer en scène. Le premier, opportuniste, était là pour reprendre un ballon perdu dans la surface pour le 3-1 (28e), alors que le second profitait d'un service de Neymar pour y aller lui aussi de son but (4-1, 40e). Comme à l'aller, le Celtic, fébrile, avait subi la loi de la "MCN". La seconde période, "éclairée" par le traditionnel hommage des fans du club écossais aux vainqueurs de la Coupe d'Europe des clubs champions 1967 (quand l'écran a affiché 67 minutes de jeu), s'est tout doucement écoulée avant cinq minutes de folie entre la 75e et la 80e. Cinq minutes et trois buts parisiens, inscrits par Marco Verratti d'un tir croisé (65e), Edinson Cavani d'une reprise de volée (79e) et Daniel Alves d'une frappe terrible (80e).
Cavani inscrit une magnifique reprise de volée :
Le Parc des Princes, témoin de la plus large victoire européenne du PSG, pouvait alors fêter ses joueurs, en attendant la prochaine représentation...