Michel Platini dénonce "les juges de pacotille de la Fifa et du TAS"

Michel Platini, Lausanne crédit : ALAIN GROSCLAUDE / AFP - 1280
Michel Platini estime que "les juges de pacotille de la Fifa et du TAS ne sont pas de vrais juges". © ALAIN GROSCLAUDE / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Dans un entretien au magazine "Marianne", Michel Platini a dénoncé les "juges de pacotille de la Fifa et du TAS" qui l'ont suspendu en 2015 de toute activité en rapport avec le football pour huit ans.

Michel Platini, suspendu de toute activité liée au football, dénonce jeudi "les juges de pacotille de la Fifa et du TAS" qui "ne sont pas de vrais juges" et estime qu'il finira "par avoir raison", dans un long entretien au magazine Marianne.

Suspendu pour un paiement de 1,8 million d'euros. Platini, alors président de l'UEFA, avait été suspendu initialement huit ans fin 2015 par la justice interne de la Fifa pour un paiement de 1,8 millions d'euros reçu de Sepp Blatter, ex-président déchu de la Fifa, sans contrat écrit. Alors que sa suspension a été confirmée par le Tribunal fédéral suisse, Platini a indiqué fin janvier avoir saisi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) de Strasbourg.

 

"Qui sont ces clowns ?" "Je ne peux pas accepter de perdre alors que je n'ai rien fait. On m'a empêché de travailler pendant quatre ans dans le football ! Qui sont ces clowns qui m'empêchent de travailler ?", s'interroge Platini. "Les juges de pacotille de la Fifa et du TAS ne sont pas de vrais juges", assène l'ancien capitaine des Bleus également concerné par la procédure pénale ouverte par la justice suisse au sujet de ce paiement.

Dans cette procédure pour "gestion déloyale" qui vise Blatter, Platini dispose d'un statut entre celui de témoin et celui d'accusé, avait expliqué le ministère public suisse. "J'attends les grandes décisions, les vraies, celles du ministère public suisse qui, lui, a fait une enquête sur ce paiement prétendument 'déloyal'", explique-t-il.

Se défendre par rapport à "tous ces escrocs de la Fifa". L'ancien sélectionneur français indique aussi avoir saisi la CEDH pour se défendre "par rapport à tous ces escrocs de Zurich et de la Fifa (...) Ce n'était qu'un complot pour que je ne sois pas président de la Fifa. Mon affaire ne fait que commencer. Je finirai par avoir raison".

Platini se voit en patron de télé. "Si aujourd'hui on me demande de revenir dans le football, je deviens chef d'une chaîne de télévision parce que j'ai plus de pouvoir que le président de l'UEFA", confie encore "Platoche" pour qui "les télévisions décident du jour du match, de l'heure du match et maintenant elles vont arbitrer", dans une référence à l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR).