L'Equateur figurera bien dans le groupe A du Mondial-2022 (20 novembre-18 décembre) aux côtés du Qatar, le pays hôte, du Sénégal et des Pays-Bas. Le pays a eu gain de cause après les contestations du Chili et du Pérou.
Les deux pays contestaient la validité de la nationalité équatorienne de Byron Castillo, aligné lors des qualifications, en raison "d'innombrables preuves que le joueur est né en Colombie, dans la ville de Tumaco le 25 juillet 1995 et non le 10 novembre 1998 dans la ville équatorienne de Playas", selon la fédération chilienne.
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Saisi du TAS
Saisi début octobre, le TAS "a partiellement appuyé leur appel", indique la juridiction dans un communiqué, contredisant donc la Commission de recours de la Fifa, qui les avait déboutées en première instance en juin puis en appel mi-septembre.
Les trois arbitres se disent convaincus "que la date et le lieu de naissance" figurant sur le passeport de Byron Castillo sont "incorrects" et qu'il est bien né en Colombie en 1995, infligeant à ce titre à la Fédération équatorienne de football (FEF) une double sanction.
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Byron Castillo éligible
L'instance devra s'acquitter dans les 30 jours de 100.000 francs suisses (100.650 euros) d'amende, et son équipe nationale entamera "avec 3 points de pénalité" la campagne qualificative pour le Mondial-2026 coorganisé par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada, a décidé le TAS.
En revanche, la juridiction confirme l'éligibilité de Byron Castillo, donc la participation équatorienne au Mondial, au motif que la nationalité d'un joueur "est déterminé par les lois nationales", et que les autorités équatoriennes "ont reconnu" le défenseur "comme un citoyen équatorien".