L'Allemagne, favorite pour remporter le titre, a été éliminée jeudi du Mondial féminin de football, devancée dans le groupe H par la Colombie et le Maroc, novice dans la compétition, qui affrontera la France en huitièmes de finale. Les Allemandes finissent à la troisième place, après leur nul contre la Corée du Sud (1-1), à Brisbane. Dans le même moment, les Marocaines ont battu les Colombiennes (1-0), à Perth.
صور فوز منتخبنا الوطني النسوي أمام منتخب كولومبيا
— Équipe du Maroc (@EnMaroc) August 3, 2023
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Bien installées à Adélaïde après un début de tournoi essentiellement passé à Sydney, les Françaises ont suivi avec intérêt les rencontres de jeudi, en parallèle d'un dîner organisé en ville avec le staff. Et leur surprise a dû être de taille en voyant le Maroc, novice dans l'épreuve, obtenir une improbable qualification pour les huitièmes de finale... L'Allemagne, que la France n'a jamais battue en grande compétition, se présentait pourtant comme l'adversaire le plus probable - et le plus dangereux.
"Dans cette Coupe du monde, il y a tellement de surprises..."
Mais les doubles championnes du monde (2003, 2007) ont pris la porte dès les poules, une surprise qui fera date. Interrogée jeudi à l'hôtel des Bleues sur le possible adversaire, la milieu Sandie Toletti avait tout de même envisagé cet incroyable tirage. "Dans cette Coupe du monde franchement, il y a tellement de surprises qu'on se dit que le Maroc peut faire quelque chose", avait glissé la joueuse du Real Madrid. Le tableau s'ouvre totalement pour les Bleues avec la 72e nation mondiale sur leur chemin, avant un possible quart face au vainqueur d'Australie-Danemark.
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Pour ce duel, les Bleues seront en confiance et reposées. La victoire assez large contre le Panama mercredi (6-3) a permis à l'encadrement de faire tourner, tout en concernant un maximum de joueuses. Les plus anciennes, comme Eugénie Le Sommer (34 ans) et Wendie Renard (33 ans), auront même eu dix jours entre France-Brésil (2-1), le 29 juillet à Brisbane, et France-Maroc. La capitaine des Bleues, décisive contre les Brésiliennes, a ainsi pu soigner son mollet gauche, fragilisé après le premier match contre la Jamaïque.
"Il n'y a pas beaucoup de nations qui pouvaient se permettre cela. C'est très positif", a souligné la vice-capitaine Grace Geyoro, elle aussi reposée dès la mi-temps mercredi. "Cette première place est très importante. C'est un signe fort". Autre paramètre à noter : les Bleues n'ont aucune suspension à déplorer en vue du huitième de finale.