7.000 ouvriers environ travaillent actuellement sur les différents chantiers des Jeux olympiques de Paris 2024. Les plus emblématiques sont le centre des médias, le village olympique, le centre aquatique, tous en Seine-Saint-Denis, ainsi que dans le Nord de Paris, l’Arena de la porte de la Chapelle. Objectif : tenir les délais et ne pas faire exploser les budgets.
Le centre aquatique olympique sort de terre à Saint-Denis, au bord de l'autoroute A1, face au stade de France auquel il sera relié par une passerelle d’acier, qui a été posée au-dessus de l’A1 cet été. Quentin Gesell, maire de Dugny dans le 93, est vice-président de la Métropole du Grand Paris : "On voit tous les plongeoirs qui sont déjà en place avec la fosse en-dessous en train d’être terminée. On a la vue aussi sur le bassin olympique juste devant nous et les gradins, autour, qui commencent à être déployés. On peut très bien s’imaginer en 2024, avec les compétitions de water-polo, de plongeon et de natation synchronisée".
Quatre chantiers emblématiques pour Paris 2024
Parmi les autres chantiers les plus emblématiques : l’Arena de la porte de la Chapelle à Paris, visible depuis le périphérique Nord, le centre des médias installé à Dugny, au Bourget à la Courneuve, ainsi que le village des athlètes lui aussi à cheval sur trois communes de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, L’Île-Saint-Denis, Saint-Ouen).
Armelle Richardot supervise les chantiers pour le compte de la Solidéo, la société chargée de livrer les ouvrages olympiques. "Un certain nombre de chantiers sont lancés. Il y en a environ 45 en cours. Les délais sont respectés et on est donc dans des livraisons entre le dernier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024".
Attention à tenir les délais et aux risques de dérapage budgétaire
Quant à la part du financement public, elle devrait augmenter pour tenir compte de l’inflation passant de 1,5 milliard à 1,8 milliard d’euros. Le budget global des Jeux (construction des ouvrages et organisation des JO), majoritairement porté par le secteur privé, est estimé aujourd’hui à plus de huit milliards d’euros, quand il était aux alentours de 6,5 milliards lors de la candidature.