Les hommages n'ont pas tardé à pleuvoir sur le crâne légendaire de Zinédine Zidane. Des joueurs du Real Madrid - Cristiano Ronaldo et Benzema en tête - au monde du sport en passant par les politiques, nombreux sont ceux qui ont souhaité saluer l'entraîneur aux trois Ligues des champions consécutives après son départ surprise annoncé jeudi.
Benzema : "Peut-être à bientôt". Ça a commencé par les journalistes présents à Valdebebas, le centre d'entraînement du Real Madrid, qui ont longuement applaudi l'ancien n°10 de l'équipe de France à la fin de la conférence de presse. Avant de se poursuivre, naturellement, par un paquet de fleurs lancées par les joueurs Merengue, Cristiano Ronaldo en tête. "Je ne ressens que de la fierté d'avoir été ton joueur. Merci pour tout monsieur", a élégamment commenté la star portugaise. Karim Benzema a lui écrit un long post sur Twitter dans lequel il remercie Zidane pour tout ce qu'il lui a "transmis et apporté" et, surtout, lui lance un "peut-être à bientôt" énigmatique. Peut-être à bientôt dans un autre club ? En équipe de France ?
Je n’avais pas eu le plaisir de jouer avec toi frérot mais j’ai eu l’immense honneur de t’avoir comme entraîneur alors je te remercie du fond du cœur pour tout ce que tu m’as transmis et apporté . Bonne continuation à toi et aux tiens et peut être à bientôt challah #ZZpic.twitter.com/RXAUAub53b
— Karim Benzema (@Benzema) 31 mai 2018
Le tennisman Rafael Nadal, fervent supporter du Real Madrid en lice à Roland-Garros, lui a aussi rendu un vibrant hommage. "Ce n'est pas un jour agréable pour le Real Madrid, parce qu'une légende de notre club s'en va. Quelqu'un qui en plus d'être un des meilleurs entraîneurs du monde, qui a connu un immense succès comme joueur et maintenant comme entraîneur, a toujours eu un comportement exceptionnel", a admiré Rafael Nadal.
Dugarry : "Son plus grand dribble jamais réussi". Ses vieux amis Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, champion du monde 1998 avec lui, ont également salué son départ. "C'est peut-être son plus grand dribble jamais réussi", a ainsi commenté Dugarry sur RMC, alors que Lizarazu évoque lui l'hypothèse d'un plafond atteint. "Peut-être l’impression qu’il a été au bout de ce qu’il pouvait faire avec cette équipe (...) C’est quelqu’un de très perfectionniste, qui a envie de faire progresser son équipe", a-t-il expliqué sur RTL, ajoutant que Zizou estimait peut-être "qu’après avoir gagné trois Ligues des Champions c’était difficile d’aller plus loin, et de faire mieux que cela".
Macron loue sa "sagesse et son intelligence". La classe politique n'a pas non plus manqué l'occasion de saluer celui qui a grandement contribué à offrir à la France sa première Coupe du monde en 1998. Emmanuel Macron a loué "la sagesse et l'intelligence" de Zinédine Zidane, "grande figure du sport français (...) qui inspire notre jeunesse et qui, dans les choix qui ont été les siens, l’attitude qu’il a toujours eue avec les jeunes, essayait de ramener tout le monde dans le droit chemin".
Son prédécesseur à l'Elysée, François Hollande, a lui jugé qu'il avait pris la bonne décision. "Quand on a tout réussi, trois victoires consécutives en coupe d'Europe des clubs, je comprends que Zinédine Zidane se dise qu'il n'a pas d'autre objectif que de rester ce qu'il est, c'est-à-dire une forme de légende", a-t-il commenté dans l'émission "Questions d'info" LCP-AFP-Le Point. "C'est mieux de partir au firmament", a ajouté François Hollande. "Zidane joueur ou entraîneur, ça restera toujours la classe intégrale", a pour sa part jugé Benoît Hamon.