Un mois, 24 équipes, une coupe. Les équipes favorites sont nombreuses. L'équipe de France, menée par Corinne Diacre, en fait partie. A domicile et dans la bonne période que traverse actuellement le football féminin français, les Bleues ont toutes leurs chances. Voici cinq raisons qui poussent à croire que Wendie Renard et ses coéquipières soulèveront le trophée à Lyon, le 7 juillet prochain.
Elles sont joueuses, arbitres, coachs, agents, supportrices : découvrez "Les Attaquantes", le podcast qui raconte les femmes dans le foot, une série originale en 7 épisodes sur Apple Podcasts, Google Podcasts, SoundCloud, Dailymotion, YouTube, et toutes vos plateformes habituelles d’écoute. Et si vous appréciez, abonnez-vous, commentez et ajoutez des étoiles !
Parce que beaucoup jouent dans le meilleur club d'Europe
Sarah Bouhaddi, Griedge Mbock, Amel Majri, Wendie Renard, Amandine Henry, Delphine Cascarino, Eugénie Le Sommer... Toutes jouent pour l'Olympique Lyonnais, sextuple champion d'Europe et à nouveau titré cette année face à Barcelone. A l'heure actuelle, c'est ce qui se fait de mieux en Europe. Ces joueuses jouent régulièrement des matchs de haut niveau en Ligue des Champions, contribuent aux nombreuses victoires de leur club et côtoient au quotidien les plus grandes stars mondiales comme Dzsenifer Marozsán ou Ada Hegerberg.
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Matches des Bleues en direct, analyses, réactions... Autour de Lionel Rosso, le service des sports et l'ancienne joueuse professionnelle Sandrine Roux apporteront leur expertise pour suivre l'événement sportif de l'été.
Parce que recevoir un tel événement est un réel avantage
Jouer une Coupe du monde à domicile est un vrai plus. Inutile de rappeler que les coéquipiers de Zinédine Zidane ont remporté le premier titre mondial des Bleus à "la maison". Des stades que les joueuses connaissent, un public tout entier derrière elles et un engouement qui peut s'emparer de tout un pays : les Bleues auront un réel avantage sur leurs adversaires. D'autant que deux de leurs trois rencontres de phase de groupes se joueront à guichets fermés (France - Corée du Sud le 7 juin au Parc des Princes en match d'ouverture puis Nigéria - France le 17 juin à Rennes). Et si elles atteignent le dernier carré, elles joueront au Groupama Stadium de Lyon, où près de 60.000 personnes seront derrière elles.
Parce que leur parcours va leur permettre de monter en puissance
N°4 mondiales, les Bleues ont bénéficié d'un tirage au sort clément grâce à leur statut de tête de série. En poule, leurs adversaires (la Corée du Sud, la Norvège et le Nigéria) semblent largement à leur portée. Un parcours qui peut leur permettre de monter en puissance au fil de la compétition. Si elles parviennent à terminer premières de leur groupe, elles affronteront en huitièmes de finale, là encore, une équipe à leur portée (puisqu'elle aura terminé troisième de son groupe). Si la logique est respectée, elles devraient ensuite affronter les Etats-Unis en quarts. Une équipe certes redoutable, mais pas imbattable (les Bleues l'ont battue 3-1 en mars dernier, en match amical). Un match qui peut être un véritable déclic pour les joueuses de Corinne Diacre, qui auront alors un chemin tout tracé jusqu'au titre qui les attend à Lyon, place forte du football féminin français.
Parce qu'elles disposent de joueuses de classe mondiale
Si la première édition du Ballon d'or, en 2018, a consacré la Norvégienne Ada Hegerberg, trois Françaises se sont distinguées en intégrant le Top 15. Amel Majri s'est classée 13ème, tandis que ses deux coéquipières lyonnaises Wendie Renard et Amandine Henry ont terminé 7ème ex-æquo. Avec ces trois joueuses, la France est tout simplement la nation la mieux représentée dans le gratin du football mondial.
Parce que Corinne Diacre veille à l'équilibre du groupe
"Je ne veux pas casser ce qui fonctionne bien. Je pense avoir trouvé un certain équilibre", déclarait la sélectionneuse Corinne Diacre au sujet de la non-sélection de la Barcelonaise Kheira Hamraoui lors du rassemblement de février. Aujourd'hui, celle-ci n'est pas dans la liste des 23 qui disputeront la Coupe du monde, malgré ses performances. Diacre a su faire des choix forts et les assumer pour privilégier l'équilibre d'un groupe qui peut être amené à cohabiter pendant plus d'un mois et demi. Ce qu'elle a illustré, également, avec la non-sélection de Marie-Antoinette Katoto. "Elle a manqué de quelque chose, d'autres ont montré un peu plus. J'ai fait un choix fort car Marie-Antoinette Katoto était très attendue, j'ai privilégié le groupe", avait justifié la sélectionneuse. Un groupe fait de jeunesse et d'expérience : sur les 23 joueuses convoquées, 12 comptent 20 sélections ou moins, et 5 d'entre elles en comptent plus de 100.