Les polémiques sur l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) ne sont pas prêtes de retomber. Le dispositif a une nouvelle fois été au cœur des discussions à l'issue de la finale de la Coupe de la Ligue, qui a opposé le PSG à Monaco, remportée 3 buts à 0 par le club de la capitale. Le VAR, en vigueur depuis les quarts de finale, a été utilisée à deux reprises : la première fois pour confirmer un penalty en faveur des Parisiens, et la seconde pour refuser un but aux Monégasques.
"C'est la honte". L'attaquant de l'AS Monaco, Radamel Falcao, qui s'est vu refuser un but qui aurait réduit le score à 2-1, ne décolère pas contre le dispositif. "C'est un peu frustrant, ce n'est pas clair", pointe du doigt l'international colombien. "Ce qu'a fait l'arbitre, c'est la honte", poursuit-il.
@FALCAO s’arrête à son tour devant les médias en zone mixte : « C’était un match frustrant pour nous ! »#FinaleCDL#PSGASMpic.twitter.com/wwKh0RPiXD
— Coupe de la Ligue (@CoupedelaLigue) 31 mars 2018
"Il faut des réglages". Clément Turpin, l'arbitre de la rencontre et qui a été sélectionné pour la Coupe du monde, a arrêté le temps de jeu pendant 5 minutes pour regarder la vidéo. Un temps beaucoup trop long pour certains joueurs. "La vidéo refroidit les joueurs", analyse le Parisien Presnel Kimpenbe qui souligne tout de même que le PSG "en a bien profité".
Même si les décisions arbitrales ont défavorisé son équipe, le vice-président de l'AS Monaco, Vadim Vasilyev, demeure un défenseur du VAR. "Je reste convaincu que dans quelques temps, ce sera une très bonne chose. Il faut des réglages", a-t-il déclaré dans le quotidien sportif.
Le dispositif sera de plus en plus présent dans les années à venir. L'arbitrage vidéo sera par exemple utilisée lors de la prochaine Coupe du monde de foot, en Russie, et dans le championnat de France, dès la saison prochaine.