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Paris-Roubaix : comment les stars du parcours, les pavés, sont restaurés avant «l'enfer du Nord»

Maximilien Carlier, édité par Ugo Pascolo . 1 min

Ils sont au cœur de la légende de Paris-Roubaix : les pavés. Vecteurs de souffrance et de chutes spectaculaires pour quiconque ose se frotter à eux, ces pierres sont restaurées et réparées chaque année avant que les coureurs ne se lancent dans "l'Enfer du Nord".

Truelle et marteaux dans les mains, Samy, étudiant dans un lycée horticole, pose des pavés pour "l'Enfer du Nord". Alors que le triple vainqueur du Tour de France, Tadej Pogacar, se lance ce dimanche sur la 122ème édition de Paris-Roubaix. Pour la première fois, le prodige slovène va se frotter aux 250 km à parcourir dont 29 secteurs pavés. Des pavés qui ont forgé la légende de la course et qui sont retapés pour la reine des classiques chaque année. 

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Des chemins habitués aux tracteurs tout au long de l'année

Alors, armé de ses outils, Samy s'applique. "C'est mythique pour moi et ça me tient à cœur d'être ici, je ne veux pas d'accident sur ce secteur sinon je pourrais me sentir coupable", explique-t-il au micro d'Europe 1. Au total, c'est 55 kilomètres de pavés secs et poussiéreux, parfois disjoints, qu'il faut remettre en place pour la course.

"Ce sont des chemins qui sont empruntés par des tracteurs tout au long de l'année. Et il y a des endroits où le fond du pavé est défoncé, ce qui peut provoquer des chutes, des crevaisons", détaille Pascal Sergent, le président de l'association les amis de Paris-Roubaix.

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Et si refaire les pavés permet de limiter les risques d'accident, rien ne semble pouvoir éviter la souffrance aux coureurs qui vont s'élancer dans "l'Enfer du Nord". Reste désormais à savoir comment Tadej Pogacar va relever ce défi. Réponse à partir de 11h10 ce dimanche.