Après sa qualification pour les huitièmes de finale de Roland-Garros, la joueuse biélorusse Aryna Sabalenka a reçu l'autorisation de ne pas passer en conférence de presse. La joueuse de 25 ans "ne recevra donc pas d'amende" pour ne pas s'être présentée à l'issue de sa victoire contre la Russe Kamilla Rakhimova (82e) 6-2, 6-2. À la place, un "pool de journalistes" a eu accès à la Biélorusse et ses réponses ont été distribuées au reste de la presse sous forme de transcription.
>> LIRE AUSSI - Roland-Garros 2023 : Alcaraz, Swiatek, Djokovic... Cédric Pioline dresse sa liste des favoris
La joueuse avait refusé de répondre
Après sa victoire au deuxième tour en particulier, une journaliste ukrainienne lui avait posé avec insistance des questions sur ses relations avec le président Alexandre Loukachenko, allié de Moscou, et sur sa position concernant la guerre en Ukraine. Sous le feu de ces questions, la joueuse avait refusé de répondre. "Depuis des mois je réponds à ces questions à tous les tournois et j'ai été très claire sur mes sentiments et mes opinions. Ces questions ne me dérangent pas, je sais que je dois répondre aux médias sur des questions qui ne sont pas liées à mon tennis ni à mes matches. Mais, mercredi (après le deuxième tour, ndlr), je ne me suis pas sentie en sécurité", a-t-elle expliqué.
"Je devrais pouvoir me sentir en sécurité lorsque je parle avec les journalistes"
"Or je devrais pouvoir me sentir en sécurité lorsque je parle avec les journalistes après mes matches. Pour ma propre santé mentale et mon bien-être, j'ai décidé de ne pas me mettre dans cette situation aujourd'hui (vendredi, ndlr) et le tournoi a soutenu ma décision", a-t-elle ajouté. "Ces derniers jours ont été compliqués et je dois maintenant me concentrer pour bien jouer", a conclu la numéro deux mondiale.