Novak Djokovic, Rafael Nadal, Jo-Wilfried Tsonga, Naomi Osaka... Les têtes d'affiche du tennis mondial sont arrivées à Paris à quelques jours du début de Roland-Garros, dont Europe 1 est la radio officielle. Ce vendredi marquait la traditionnelle conférence de presse d'avant tournoi. Les favoris et les favorites se sont succédé au micro, mais aussi sur les terrains d'entraînement. En milieu de journée, sur le court central ouvert au public, les spectateurs ont pu voir le tenant du titre Novak Djokovic taper la balle avec le phénomène espagnol Carlos Alcaraz. Deux joueurs susceptibles de se rencontrer en demi-finales.
Si le dernier carré du tournoi est encore loin, vendredi après-midi, Novak Djokovic, casquette vissée sur le crâne, s'est présenté devant la presse, cinq mois après son expulsion rocambolesque d'Australie en début d'année parce qu'il n'était pas vacciné contre le Covid-19.
Djokovic toujours "motivé" pour rallier la finale
Le numéro un mondial s'apprête à disputer son premier tournoi du Grand Chelem de la saison, à Paris, et le Serbe monte en puissance. "Je suis arrivé ici après avoir gagné le tournoi de Rome. C'est très important pour ma confiance, et je me sens bien sur les courts", affirme-t-il en français. "Je suis motivé pour arriver en finale", lâche-t-il devant les journalistes.
Devant les caméras et les micros, il y a aussi eu Rafael Nadal. Malgré ses 13 titres porte d'Auteuil, l'Espagnol, qui traîne une méchante douleur au pied, refuse de revêtir le statut de favori. "La douleur est toujours là", a-t-il déclaré, précisant que ses chances d'un 14e titre parisien dépendraient de l'intensité de la douleur.
Le retour de Naomi Osaka devant la presse
Un retour devant les caméras a particulièrement retenu l'attention des médias : celui de la star Japonaise Naomi Osaka, un an après sa dépression qui a démarré en plein début de Roland-Garros et qui a précipité son départ porte d'Auteuil. L'ex-numéro une mondiale affirme toujours ressentir d'immenses vagues d'anxiété quand elle s'adresse à la presse mondiale.
Côté français, Jo-Wilfried Tsonga s'est également exprimé devant la presse, alors qu'il s'apprête à mettre un terme à sa carrière après Roland-Garros. Malgré un premier tour très compliqué face au Norvégien Casper Ruud (8e mondial), le Français assure que "ce sera une fête". "Je me sens à la fois soulagé de savoir que c'est le dernier (tournoi), parce que j'ai quand même mon esprit et mon corps qui me disent que c'est l'heure d'arrêter, et à la fois très excité", a commenté vendredi le joueur de 37 ans.