Jasmine Paolini plane au-dessus du court Philippe-Chatrier. Un premier quart de finale solide contre la tête de série numéro 4, Elena Rybakina. Tombeuse de la prodige russe de 17 ans, Mirra Andreeva, lors de sa première demi-finale et désormais première finale en Grand Chelem.
"Je n'ai jamais rêvé d'être championne de Grand Chelem"
Qui va doucement, va sainement. C'est à 28 ans, une décennie de carrière plus tard, que l'Italienne crée la surprise, incrédule : "Je n'ai jamais rêvé d'être championne de Grand Chelem ni d'être dans le top 10. J'ai toujours espéré, mais je n'y ai jamais vraiment cru".
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Et pourtant, c'est fait. La Transalpine entre dans le top 10, sans égo démesuré, et toujours avec ce sourire solaire qui la caractérise : "On aime toujours découvrir une joueuse qui est fraiche, qui aura probablement quand même grandement le public aussi derrière elle", explique Justine Henin, ancienne tenniswoman et lauréate de Roland-Garros en 2003. "On l'a senti gagner de la confiance aussi au fur et à mesure que ce tournoi avançait, ce plaisir, ce sens du jeu. Donc, elle a montré quand même des garanties. Mais une finale de Grand Chelem, on sait que c'est différent".
Car pour créer l'exploit sur l'ocre parisien, l'outsider Jasmine Paolini, du haut de son mètre 63 ; va devoir gravir la montagne polonaise et double tenant du titre à Roland-Garros, la tête de série numéro 1 : Iga Swiatek.