La Russie contre-attaque. Le pays a rejeté mardi les accusations de dopage et de corruption dans l'athlétisme, parues lundi dans un rapport explosif de l'Agence mondiale antidopage. "Les accusations sont infondées", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'une conférence de presse, en estimant qu'elles n'étaient pas "étayées par des preuves". La Russie a également promis des réponses pour éviter d'être bannie des JO 2016. L'AMA a demandé à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) d'exclure les athlètes russes de toutes compétitions officielles en raison d'un système de dopage organisé.
Jusqu'à la fin de la semaine pour répondre. De son côté, la Fédération russe d'athlétisme "va bientôt soumettre à l'IAAF un document (sur son) programme antidopage et les étapes concrètes de sa mise en oeuvre", a-t-elle assuré dans un communiqué, en jugeant qu'"un partenariat honnête (avec l'IAAF) serait beaucoup plus efficace que toute suspension ou isolement". Pour la Russie de Vladimir Poutine, qui a organisé les JO d'hiver à Sotchi en 2014 et accueillera le Mondial de football en 2018, le temps presse : elle a jusqu'à la fin de la semaine pour répondre à ces graves accusations.