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Ski alpin : «J'ai failli mourir», raconte Cyprien Sarrazin en évoquant sa chute à Bormio

Europe 1 avec AFP . 1 min
Sarrazin, numéro deux mondial, avait chuté lors du second entraînement pour la descente de Coupe du monde de Bormio.
Sarrazin, numéro deux mondial, avait chuté lors du second entraînement pour la descente de Coupe du monde de Bormio. © Christophe SIMON / AFP

"J'ai failli mourir", a raconté lundi le skieur français Cyprien Sarrazin lors de sa première apparition en public depuis sa violente chute fin décembre au cours d'un entraînement officiel à Bormio (Italie), qui lui avait valu une lourde commotion cérébrale.

vite", a expliqué le skieur de 30 ans, précisant n'avoir "plus de séquelles neurologiques".  Il s'exprimait lors d'une conférence de presse à Marseille où il doit assister dans l'après-midi au lancement du Parlement régional des Jeux d'hiver 2030. "J'ai failli mourir", a raconté lundi le skieur français Cyprien Sarrazin lors de sa première apparition en public depuis sa violente chute fin décembre au cours d'un entraînement officiel à Bormio (Italie), qui lui avait valu une lourde commotion cérébrale.

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"Il n'y a pas du tout de haine, de déception, j'ai pris conscience que je ne suis pas passé loin de ne plus être là, donc quoi qu'il arrive c'est que du positif", a enchaîné le sportif qui poursuit actuellement sa rééducation en hôpital de jour à Gap (Hautes-Alpes). "J'ai bien récupéré et je suis conscient de tout ce que j'ai eu, la gravité de ma chute", a poursuivi Cyprien Sarrazin, estimant que le fait qu'il ne se souvienne pas de sa chute ni de l'opération au cerveau qui a suivi lui avait permis de ne pas enregistrer "tous ces moments difficiles".

"Mon cerveau n'enregistrait pas"

"Je ne me souviens plus de 20 mètres avant la chute et jusqu'à cinq jours après la chute, après l'opération (...) et ça, c'est grâce à la sédation qui a été bien faite", a détaillé le skieur qui se déplace normalement mais souffre encore d'une diplopie, c'est-à-dire le fait de voir double, même si sa vision "s'améliore jour après jour".

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"J'étais conscient pendant ces cinq jours, mais mon cerveau n'enregistrait pas. Et tant mieux, comme ça, je n'ai pas de stress post-traumatique", a jugé le double vainqueur de la descente de Kitzbühel (Autriche) l'hiver dernier, se disant toujours "animé par cette flamme" du sport de haut niveau, même s'il est encore trop tôt, selon lui, pour reparler de compétition.