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Témoignage de Sébastien Chabal : l'inquiétude dans les clubs amateurs de rugby

Alexis Bourdon . 1 min

Après les récentes déclarations de Sébastien Chabal, ancien joueur du XV de France qui a affirmé ne plus avoir de souvenirs des matchs de rugby qu'il a joués, l'inquiétude se fait ressentir dans les clubs amateurs. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue près de Toulouse à la rencontre des parents de jeunes joueurs.

Des déclarations qui font beaucoup réagir dans le monde du rugby amateur. Sébastien Chabal, ex-joueur du XV de France, s'est récemment exprimé sur ses pertes de mémoire. Selon lui, cela serait dû aux chocs à répétition qu'il a encaissés pendant toute sa carrière. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue près de Toulouse.

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"On fait attention"

Sur une terrain synthétique de la périphérie toulousaine, une soixantaine d'enfants de 6 à 8 ans apprennent les bases du rugby sous le regard de leurs parents. Dans cette catégorie, l'intensité des chocs est faible. Mais pour cette maman, les mots de Sébastien Chabal résonnent à chaque contact entre les enfants. 

"Le moindre choc, les plaquages mal faits, mal effectués ou mal réceptionnés. Forcément, en tant que maman, quand on voit son enfant jouer, on n'a pas envie qu'il se fasse mal. Le mien, il a le casque en plus, donc oui, on fait attention", s'inquiète-t-elle au micro d'Europe 1.

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"On va mettre le point sur la sécurité"

Près des jeunes rugbymans, Patrick Recollon surveille lui aussi que la séance se déroule sans casse. Le président du club de l'Union espère que la prise de parole de Sébastien Chabal permettra de protéger encore mieux les joueurs. "Un joueur de cette taille a des propos quand même assez forts, donc ça peut impacter le rugby. On va mettre le point sur la sécurité encore plus et c'est très important", souligne-t-il. 

Depuis quelques années, des protocoles commotions ont été mis en place dans le rugby amateur. Ils encadrent notamment un retour à la compétition qui varie selon l'âge. Avant 18 ans, les joueurs victimes de chocs à la tête sont écartés 21 jours minimum des terrains.