Le succès des Jeux paralympiques met aussi certains clubs en difficulté par manque de moyens et de bénévoles. 1:30
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Cyrille de la Morinerie // Crédit photo : EMMANUEL DUNAND / AFP , modifié à
C'est l'effet JO. Un mois et demi après les Jeux olympiques, les clubs sportifs français sont pris d'assaut. On assiste à une déferlante d'adhésions et tous les sports sont concernés. La natation surfe sur l'effet Léon marchand et enregistre plus de 10.000 adhérents. D'autres sports, faute d'équipements, refusent du monde comme le tennis de table. 

Dans ce gymnase de Levallois, la salle est comble. Ces passionnés, raquette à la main, enchaînent les points, sur la trentaine de tables de ping-pong disponibles. Comme beaucoup, c'est après avoir admiré les frères Lebrun à la télévision que Jean-Pierre, jeune retraité, a décidé de s'inscrire. "C'est l'effet Lebrun. J'ai suivi les Jeux olympiques comme un four et je me suis mis au ping-pong, j'ai l'impression de rajeunir".

"On serre un peu les tables, mais pour nous, c'est super !"

Pour faire face à cet afflux de nouveaux licenciés, le club de cette ville des Hauts-de-Seine a dû s'organiser, explique le directeur sportif, Lenaick Loyant : "On fait des doubles, on fait des exercices à trois, on serre un peu les tables, mais pour nous, c'est super ! ". Malgré l'échec des bleus en quart de finale du tournoi olympique, les clubs de handball sont, eux aussi, débordés par les demandes d'inscriptions, à tel point que le président de la Fédération, Philippe Bana, ne pourra pas accueillir tout le monde. 

"C'est un véritable raz de marée, des enfants qui envahissent les gymnases, on arrive à saturation des équipements et peut-être que nous, au handball, on va refuser 100.000 licenciés". Le succès des Jeux paralympiques met aussi certains clubs en difficulté par manque de moyens et de bénévoles.