Tennis : la fédération internationale adopte la réforme radicale de la Coupe Davis

La réforme prendra effet dès novembre 2019.
La réforme prendra effet dès novembre 2019. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Jeudi en Floride, la Fédération internationale de tennis (ITF) a fait voter son projet de réforme de la Coupe Davis. Une révolution pour la plus ancienne compétition dans l'histoire de ce sport.

C'est officiel ! La fédération internationale de tennis (ITF) a adopté jeudi à Orlando le projet de réforme de la Coupe Davis qui redessine totalement le format de l'épreuve par équipes centenaire.

Réforme adoptée avec 71% des votes. La réforme, consistant notamment à organiser l'épreuve sur une semaine, avec 18 équipes nationales participantes, a recueilli 71,43% des votes des 120 délégués présents, soit plus que la majorité des deux tiers requise.

Un grand chambardement. En lieu et place de la compétition créée en 1900, auparavant étalée sur quatre week-ends de trois jours, sur le terrain de l'une des équipes, avec des matches en cinq sets, sera disputé dès novembre 2019 un tournoi d'une semaine entre 18 équipes avec des matches raccourcis à maximum trois sets.

Un partenariat juteux. Boudée par nombre des meilleurs joueurs mondiaux, l'ancienne Coupe Davis n'était en outre pas assez lucrative. Pour sa nouvelle formule, l'ITF a signé un partenariat juteux avec le groupe d'investissement Kosmos, présidé par le footballeur de Barcelone Gerard Piqué, lui assurant trois milliards de dollars (2,5 milliards d'euros environ) sur 25 ans, vingt millions de dollars (17 millions d'euros) annuels garantis aux joueurs, et plus encore aux fédérations.

 

Un projet loin de faire l'unanimité. Le projet de refonte du tournoi, qui se disputera donc fin 2018 pour la dernière fois sur l'ancien modèle, avait provoqué une levée de boucliers dans de nombreux pays. Australie, Grande-Bretagne et Allemagne s'y sont opposés. En France, la Fédération lui a apporté ses voix tandis que de grands noms, à l'image de Yannick Noah, victorieux de l'épreuve comme joueur puis capitaine, a critiqué l'ITF pour avoir "vendu l'âme d'une épreuve historique".