"Après une profonde délibération, (...) je suis parvenu à la conclusion que je ne devais pas demander à ce que mon mandat soit prolongé", afin de "protéger la crédibilité" du mouvement olympique, a déclaré le dirigeant en clôture de la 142e session du CIO à Paris, où s'achèvent les JO dimanche.
L'ex-fleurettiste de 70 ans, champion olympique par équipes aux JO-1976 de Montréal, a rappelé qu'il avait été "l'un des promoteurs" de la limitation des mandats dans une institution frappée par des scandales de gouvernance.
"Ce mantra s'applique également à moi-même"
Lorsqu'il avait été élu en 2013, le Bavarois prétendait incarner le renouveau de l'olympisme -notamment avec des Jeux moins coûteux et plus respecteux de l'environnement-, avec le mot d'ordre "changer ou être changé". "Ce mantra s'applique également à moi-même", a-t-il déclaré, avant de s'interrompre quelques instants, les larmes aux yeux.
>> LIRE AUSSI - À Paris, un hommage rendu aux victimes de Munich-1972, «jour le plus sombre» pour l'olympisme
Le CIO élira donc son successeur lors de sa 143e session à Athènes, du 18 au 21 mars 2025, alors que Thomas Bach restera en fonctions jusqu'en juin. Le débat sur un éventuel troisième mandat avait été ouvert en octobre dernier à Bombay, lors de la précédente session de l'instance, lorsque plusieurs membres du CIO avaient demandé au dirigeant de prolonger. Il avait jusqu'alors réservé sa réponse, la commission d'éthique recommandant d'attendre la fin des JO de Paris pour ne pas polluer la compétition.