Pour éviter la contamination des coureurs, une bulle a été mise en place autour d’eux. Depuis qu'ils sont à Nice, ils ont été placés dans un sas, avec leur équipe et leur staff. Personne d'autre n'a le droit d'entrer dans cette bulle. Il n'y aura pas de photos, pas d'autographes pour les supporters et pas de place non plus pour les familles des coureurs, qui viennent en général sur certaines étapes et sur les journées de repos. Cette année, ce sera interdit. Les équipes pratiqueront également des tests tous les jours, grâce à un laboratoire ambulant qui va suivre le parcours du Tour de France.
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Sous la menace de l'abandon
L'épée de Damoclès est bien-là : si le coronavirus pénètre une équipe, si au moins deux de ses coureurs sont testés positifs, elle sera contrainte d’abandonner. "Je pense qu'on est tous bien conscients qu'il n'y a pas de risque zéro, que, nous cyclistes, avec la fatigue, nous sommes une population à risque. C'est quelque chose qui plane sur nous parce qu'on aurait des mois de préparation qui partiraient en fumée. Mais on est tous conscients de la situation et on l'accepte", témoigne le français Guillaume Martin, de l’équipe Cofidis au micro d’Europe 1.
La situation sanitaire du pays est prioritaire
Si les risques d’exclusions sont réelles pour les équipe, une annulation totale du Tour de France est également possible et a été envisagée par les organisateurs, qui expliquent que la situation sanitaire du pays est prioritaire. Si la situation se dégrade, le Tour pourrait en effet être annulé. L’option est la table, avec toutefois une question : en cas d'annulation en cours de route, y aura-t-il un vainqueur officiel de l’édition 2020 ? Pour l'instant, il n’y a pas la réponse.