Tournoi des VI Nations-France : Brunel ne va "rien changer" à son management malgré la virée nocturne d’Édimbourg
Le sélectionneur estime que le XV de France n'a "pas besoin d'un management directif ou contraignant".
Le sélectionneur du XV de France Jacques Brunel ne va "rien changer" à sa méthode de management, axée sur la responsabilisation des joueurs, après l'exclusion de huit éléments à la suite d'une virée nocturne après la défaite en Ecosse le 11 février (26-32), a-t-il déclaré mercredi.
Il ne s'est "rien passé". Après avoir déclaré qu'il ne s'était "rien passé" à Édimbourg, Brunel, relancé, a d'abord refusé de revenir sur le sujet. "On a tout écrit. Cela fait une semaine. Il y a encore des journaux qui vont passer quatre-cinq jours là-bas pour écrire quatre-cinq pages où il n'y a rien. Ils ont de l'argent à perdre", a ainsi déclaré le sélectionneur lors de l'annonce de l'équipe qui affrontera l'Italie vendredi soir à Marseille dans le Tournoi des VI Nations .
"Pas besoin de management directif". De nouveau relancé et interrogé sur le fait de savoir si cet écart de conduite pouvait le conduire à modifier sa méthode de management, il a cette fois répondu : "je ne vais rien changer, parce que j'estime que l'équipe de France représente une valeur suffisante pour pas avoir un management directif ou contraignant. Elle n'a pas besoin de ça". Brunel a exclu la semaine dernière du groupe retenu contre l'Italie Anthony Belleau, Rémi Lamerat, Félix Lambey, Arthur Iturria, Jonathan Danty, Teddy Thomas, Louis Picamoles et Sekou Macalou.