Du changement en tête du classement du Vendée Globe : Alex Thomson file désormais à plus de 18 nœuds, c'est-à-dire 34 km/h, une vitesse impressionnante sur l'eau. Benjamin Dutreux est deuxième, mais son allure est très réduite. Thomas Ruyant est troisième. Il y a, aussi, ceux qui ont pratiquement abandonné tout espoir de victoire finale dans cette course tant attendue depuis quatre ans.
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"Ça m'éclate à la figure"
Jérémie Beyou, un temps aux commandes, fait partie de ces favoris contrariés : il a dû faire demi-tour vers Les Sables d'Olonne pour réparer son monocoque "Charal" après un choc avec un OFNI, objet flottant non-identifié. "Honnêtement, je me réveille de quatre ans de préparation pour gagner le Vendée Globe. Ça, c'est fini, c'est parti", mesure le skipper, sous le choc. "Mon papa est parti à l'hôpital, il a fait un AVC une semaine avant le départ, j'ai complètement occulté tout ça. Forcément là, ça m'éclate un peu à la figure."
Ce matin, nous avons contacté @JeremieBeyou en visio pour qu'il revienne sur ce qu'il s'est passé à bord de Charal et sur sa décision de faire route vers les Sables d'Olonne
— Vendée Globe (@VendeeGlobe) November 12, 2020
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"Quand ça s'arrête comme ça, brutalement, c'est super violent", a-t-il expliqué lors d'une vacation avec le PC course. "C'est pour ça que j'ai mis tant de temps à faire demi-tour. Je ne pouvais pas y croire. C'est sûr que le réveil est un peu dur. Déjà, je ramène le bateau et je verrai après. Je ne peux pas dire si je repartirai. Je ne sais pas encore." Il est attendu samedi matin aux Sables d'Olonne et aura jusqu'au 18 novembre 14h20 pour repartir, comme le prévoit le règlement.