Un dirigeant connu pour son franc-parler. Le président du Montpellier Hérault Sport Club (MHSC), Laurent Nicollin, a accordé une interview exclusive dans l'émission Europe 1 Sport. Le dirigeant montpelliérain est notamment revenu sur les sanctions à prendre pour endiguer les actes de violences qui éclatent dans les stades de l'Hexagone depuis le début de la saison de Ligue 1. "Moi, je suis contre les sanctions collectives parce que systématiquement, on pénalise le club", a-t-il affirmé au micro de Jacques Vendroux et de Jean-François Pérès.
Sanctionner les personnes coupables d'incidents et non les clubs
Laurent Nicollin connaît le sujet : lors de la première journée du championnat début août, la rencontre Montpellier-Marseille disputée au stade de la Mosson avait été interrompue après des jets de bouteille sur des joueurs marseillais. "Pour vous dire, la personne qui avait jeté quelque chose, il y a eu un rappel à la loi, pas plus", rappelle le dirigeant. "À un moment donné, s'il n'y a pas les sanctions, c'est à l'image de la société", avance-t-il, conscient qu'il faut durcir le règlement.
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Laurent Nicollin évoque la "sanction financière" pour faire réfléchir davantage les responsables de ces jets. "Les clubs ont subi des pertes financières. Si demain, c'est une association de supporters ou la personne qui prend des sanctions, peut-être qu'elle réfléchira à deux fois avant de faire une connerie", explique le dirigeant montpelliérain sur Europe 1.