Andy Murray n'a pas tremblé, dimanche en finale de Wimbledon. Opposé au Canadien Milos Raonic, l’Écossais s'est imposé en trois sets (6-4, 7-6 (3), 7-6 (2)) pour remporter son deuxième titre à Londres.
Au-dessus. Le numéro 2 mondial a été largement supérieur à Raonic, le numéro 7 mondial, qui jouait sa première finale en Grand Chelem, malgré deux sets conclus au jeu décisif. Le Canadien a certes tenu son engagement grâce à des coups de canon au service dans les deux dernières manches, mais il a été totalement dépassé par la solidité de Murray dans les deux tie-breaks.
Beaucoup plus serein que lors de son premier sacre à Londres, en 2013, l’Écossais n'a jamais flanché pour s'offrir un nouveau titre à domicile, ne concédant que deux balles de break dans la rencontre qui a duré un peu moins de trois heures. Murray pouvait laisser l'émotion l'envahir après la balle de match, versant même quelques larmes avant de recevoir le trophée.
Troisième Grand Chelem. Avec l'absence de Novak Djokovic, éliminé en début de tournoi à la surprise générale, Murray a bien démontré qu'il était le joueur le plus solide actuellement derrière le numéro un mondial. Finaliste à l'Open d'Australie et à Roland-Garros, Andy Murray remporte ici son troisième titre du Grand Chelem, le premier depuis Wimbledon 2013.
.@andy_murray IS THE #WIMBLEDON CHAMPION AGAIN!
— Live Tennis (@livetennis) July 10, 2016
He's in tears. It means so much. 6-4, 7-6(3), 7-6(4). pic.twitter.com/ZdbYGQBk0C