XV de France : le parquet autorise le placement en résidence surveillée d'Hugo Auradou et Oscar Jegou en Argentine

Jegou / Auradou
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avec AFP / Crédit photo : AFP , modifié à
Le parquet argentin a accepté mercredi le placement en résidence surveillée des deux rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, mis en examen pour viol aggravé en Argentine. "C'est un pas en avant très important pour les deux rugbymen et aussi pour le rugby français", a déclaré à la presse l'avocat principal des joueurs.

Le parquet argentin a accepté mercredi le placement en résidence surveillée des deux rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol aggravé en Argentine et détenus depuis une semaine. 

"Compte tenu du niveau de preuve et de l'absence de risque procédural, il est possible d'accorder une assignation à résidence avec une caution personnelle pour chacun d'entre eux. En outre, ils seront tous deux équipés de bracelets" électroniques", a indiqué dans un communiqué le bureau du procureur de Mendoza (nord-ouest), accédant à une demande de la défense des deux jeunes joueurs.

Leur avocat se dit "très heureux" 

"En outre, ils seront tous deux équipés de bracelets" électroniques, est-il ajouté, sans préciser quand le transfert sera opéré. "C'est un pas en avant très important pour les deux rugbymen et aussi pour le rugby français", a déclaré à la presse l'avocat principal des joueurs, Me Rafael Cuneo Libarona, qui s'est dit "très heureux" de la décision du parquet.

 

Dans un entretien accordé lundi à l'AFP, il avait dit vouloir obtenir ce placement "le plus rapidement possible afin de préserver l'intégrité physique et morale des deux joueurs". Hugo Auradou, 20 ans, et Oscar Jegou, 21 ans, ont été arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires, deux jours après le match du XV de France contre l'Argentine à Mendoza où les faits dénoncés par la plaignante de 39 ans auraient été commis.

Le 12 juillet, ils ont été inculpés de viol aggravé, car commis en réunion, et encourent de huit à 20 ans de prison s'ils sont reconnus coupable à l'issue d'un procès. Les deux joueurs reconnaissent une relation sexuelle avec la plaignante mais affirment qu'elle était consentie et nient toute forme de violence. Mardi, l'enquête du parquet se poursuivait avec le début des auditions de témoins.