L'année 2015 restera d'ores et déjà dans l'histoire en raison des trois attentats de la semaine du 5 janvier et elle sera encore plus longue que les autres. Car le 30 juin 2015 à minuit, il faudra ajouter une seconde de plus à nos montres. Un décalage qui s'explique par le ralentissement de la vitesse de rotation de la Terre mais qui pourrait poser de nombreux problèmes informatiques.
Une "seconde intercalaire" décidée à Paris. C'est l'Observatoire de Paris, situé au sein du laboratoire Systèmes de référence Temps-Espace (SYRTE) qui a annoncé la décision cette semaine. Ce décalage, appelé "seconde intercalaire", est justifié par le ralentissement de la vitesse de rotation de la Terre, lui-même dû à l'influence des forces des marées. C'est donc "l'attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil" qui va provoquer cette seconde supplémentaire, explique Le Figaro, et donc allonger l'année 2015.
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Le spectre du bug de 2012. Depuis 1972, 24 secondes ont déjà été ajoutées aux horloges atomiques du monde entier. Mais cette année, le risque de bug informatique est particulièrement craint : lors de la précédente modification, en 2012, de nombreux systèmes informatiques, qui n'avaient pas été suffisamment préparés à l'événement, ont été mis temporairement hors service. D'autres bugs pourraient être à prévoir cette année, il faudra donc particulièrement surveiller les sites boursiers et autres transactions financières en cours.